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PAT HÉ— N AT AS
Gina Manès el Gabriel Gabrio dans Une Belle Garce de Marco de Gaslyne, production dont les grandes qualités se seraient imposées avec plus de force si le film avait été monté avec moins de timidité et de mollesse.
aurait été répartie sur le métrage nécessaire pour donner au film une longueur convenable.
Vous voyez, je connais aussi bien les défauts du cinéma américain que ceux du cinéma français. Et c'est uniquement pour le montrer que je me suis laissé aller à prévoir la fin de ce scénario de série. D'ailleurs si j'avais plus de place, comme on dit, dans ces pages, je démontrerai par un exemple analogue que, devant une production française, on peut aussi facilement prévoir à quel moment la brune et imposante maîtresse du grand artiste ou savant (d'âge mûr mais doué d un talent irrésistible) deviendra une infirmière dévouée à la cause de la Pensée, heureuse de soigner le vieillard après lui avoir tant fatigué le cœur.
Mais soyez sûr que, ne sachant tel soir creux vers quel écran me diriger, c est devant n'importe quelle chose incertaine importée d Hollywood que je finirai par échouer... aussi vieille, aussi stupide et aussi puritanisante que pourra être l'histoire, je pense qu elle sera rajeunie par le cadre, la mode, le style, l'apparence et les perfectionnements matériels et que surtout elle sera animée par des gens beaux, intelligents et habiles — ou qui donnent l'illusion de l'être, ce qui revient au même.
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