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n'a que faire, les dollars d une organisation de jeunes sauvages qui n ont pas peur d'en mettre un coup. CoNTRE-SENS !...
On ne peut pas faire un film avec de la technique, on ne peut pas faire un film avec de l'esprit. On n arrivera guère à travailler dans le cinéma si l'on ne mange pas à sa faim, étant donné l'effort physique et cérébral formidable que réclame la réalisation d un film. Et il faut des sommes folles pour faire passer une idée, de la tête d'un auteur dans celles des spectateurs, par 1 intermédiaire de l'écran. On peut citer des plans qui durent environ huit secondes, dont la valeur comique ou dramatique est indéniable, qui ont coûté, isolés, plus de 10.000 francs. Transposés en modeste, ils auraient été piteux, et on aurait fini sans doute par les couper, le film aurait été simplement un peu plus sec. Caligari et Nosferatu, les Mack Sennett et les Chaplin, comédies d'il y a quinze ans, sont de miraculeuses exceptions; et puis le cinéma et les habitudes de 1 œil ont évolué. Ceux qui préconisent la sobriété, la concentration intellectuelle au secours des moyens matériels ne se rendent pas compte qu en les contraignant à la problématique misère géniale ils paralyseraient les auteurs de films plus gravement encore que n importe quel lourd producteur qu ils méprisent. Si la maison de Nosferatu n'avait pas, par une
Une photo de travail prise par Eli Lolar au studio Tobis pendant la réalisation d'A Severa par le metteur
en scène portugais Leitao de Barros.
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