La Revue du Cinema (1931)

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cher. 1931 ne s'ouvre pas sous le signe de l'optimisme délirant. La crise économique peut avoir des répercussions sur le cinéma. Nous avons déjà signalé le fléchissement du nombre des entrées dans les salles obscures. Des difficultés surgiront sans doute. Pour les vaincre, les entreprises françaises doivent posséder une organisation saine, faire preuve d'initiatives hardies et sages. Jusqu'à présent le cinéma français avait souffert du manque de méthode. Elle était à la base de tous les échecs, de notre infériorité technique et artistique. Seules quelques brillantes individualités réussissaient à suppléer à ce défaut d'organisation. C'était presque un miracle. La nature intime du cinéma exige une collaboration étroite et délicate entre les techniciens et l'inspiration qui doit se résoudre parfois en des formules presque mathématiques et physiques. La réalisation d'un film doit être l'œuvre d'une équipe. Nous ne possédions pas ces équipes. Aujourd'hui, nous commençons à nous outiller. Les cadres peuvent se constituer, si les groupements dont nous avons indiqué la formation acquièrent de la stabilité. Nous sommes encore dans une période difficile, où chaque individu a un rôle important à jouer. Mais nous devons gagner cette partie; car ne l'oublions pas, un danger nous menace toujours. Les étrangers ne se désintéressent pas de notre marché. Ils y occupent déjà une place suffisamment importante. Or le cinéma joue un rôle qui n'est pas négligeable dans l'histoire d'une nation. Le président Hoover disait : — Là où le film américain pénètre, nous vendons davantage d'automobiles américaines, plus de casquettes, de phonographes américains. Et chez nous, M. François Poncet, alors sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, déclarait : — La réputation d'un peuple tient à un « film >\ Le prestige de notre pays tient en partie à l'importance et à la valeur de notre industrie cinématographique. Jacques Berr. ERRATA— Dans les Remarques d'H. A. Potamkin sur D. W. Griffith (N° du Ier Février), il fallait lire page 26 « Lincoln est la chronique d'un buveur d eau intelligent...» et non «d'un Drinkwater intelligent»; et page' 31, 2 ligne, « dans une sorte d insurrection de l'individu en lutte avec l'événement sccial » et non pas « contre l'événement social ». Nous nous excusons de ces eireurs de traduction (N.D.L.R.). 60