La Revue du Cinema (1931)

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sont beaucoup plus à leur aise dans le théâtre que dans le cinéma. Mais il semble de plus en plus regrettable que profitant de leurs qualités ils aient confondu dans le cinéma parlant le c néma avec le théâtre, et cela au profit de ce dernier. La réussite de Jean de la Lune ne pourra que les encourager à persévérer dans cette voie. Pour être juste, je pense qu'il faut dire grand bien de Michel Simon dans le rôle de « Clo-Clo », le frère entremetteur malgré lui, personnage qu il avait créé dans la pièce. En plus de son physique très remarquable il semble avoir un sens du comique tout à fait sûr. Madeleine Renaud dans le rôle de « Marceline » se montra supérieure à toutes les actrices françaises de théâtre qui se sont tour à tour attaquées au cinéma. René Lefevre dans un personnage tendre et naïf est naturel et sympathique. Les comptes-rendus de la Presse sont tous favorables à Jean de la Lune, principalement ceux des ce messieurs qui, comme Ëdouard Bourdet, ont aussi leur petite marchandise à placer. En somme, une réussite !... Jean-Paul Dreyfus. REVUE DES PROGRAMMES CHAMPS-ELYSÉES — Il est difficile de voir Anna Christie si l'on n'aime pas Garbo ou si 1 on a pas une certaine indulgence tendre pour sa beauté insolite, son charme complexe, son jeu à la fois détourné et impétueux. Clarence Brown, avec la pièce assez grandiose mais, aussi, ennuyeuse d'Eugène O'Neill, a fait naturellement un film superbe, dur, violent, qui va où il veut avec une lenteu. de fleuve lourd qui accrocherait tout sur son passage; mais si 1 on n est pas sensible à la grossièreté de certains chocs de sentiments, à la brutalité des actes des gens qui s y meuvent, au charme insistant d un espèce de brouillard qui enveloppe toute 1 histoire, on supportera mal les malédictions de cette vieille bûche avinée de père Christie (Georges Marion) et les scrupules de cet enfant de chœur irlandais trop costaud que représente Charles Bickford. Et la magnifique exubérance de 1 intelligente Marie Dressler, en vieille roulure toujours altérée, ses mines, sa voix comique, son sens du grotesque intime ne suffiront, peut-être pas à vous faire aimer le film. PARAMOUNT. — Marions-nous, réalisé par Louis Mercanton, est moins mauvais que les précédentes comédies de la série Kane. OLYMPIA. — Flagrant Délit, un film laid, encore enlaidi par Blanche Montel. Ri en de commun avec l'agréable Chemin du paradis. Notons un essai de stylisation de l'accompagnement sonore absolument déplacé dans La Folle Aventure, film dans lequel Mary Glory s'y montre animée d un entrain qu'on trouve rarement chez les jeunes premières françaises y compris Mary Glory Nous continuons à ne pas vouloir voir Marie Bell sur l'écran. 69