La Revue du Cinema (1931)

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de fer, ou même de renouveler devant une invention moderne la tranquille indifférence qui accueillit la naissance du cinéma. Mais entre une invention comme celle des Frères Lumière, qui donnait du premier coup la solution définitive du problème et la pénible élaboration des procédés extrêmement complexes et imparfaits de la télévision, il semble qu'il faille marquer une différence. Enfin la télévision et la télécinématographie seraient-elles cent fois améliorées que nous ne pensons pas qu elles puissent concurrencer sérieusement le vrai cinéma, pas plus que le cinéma ne remplacera le théâtre, ni le disque le concert. Les hommes éprouveront toujours le besoin de s'assembler pour goûter en commun des émotions, et le cinéma, qui tend de plus en plus à s'annexer tous les éléments du spectacle intégral : son, couleur, relief, est sans doute à peine à l'aurore de son riche et troublant avenir. René Guy-Grand. COURRIER D'HOLLYWOOD Chez Paramount, Sternberg termine un nouveau film avec Marlene Dietrich. Elle sera cette fois 1 héroïne d'une histoire d espionnage et 1 intrigue, plus serrée que celle de Morocco, lui permettra probablement de s'imposer définitivement à un public déjà enthousiaste mais qu'un excès de publicité a été bien près d indisposer. Paramount en effet, dans son désir de lancer la « découverte » de Sternberg semblait avoir oublié que le public américain a pour ses stars un certain sentiment de paternité qu il est dangereux de vouloir brusquer, Les quatre frères Marx, irrésistibles à la scène retourneront à Hollywood au printemps pour y tourner chez Paramount un nouveau film qui fera suite à Animal Crackers. Lub îtsch se prépare à mettre en scène The Smiling Lieutenant, avec Maurice Chevalier, Claudette Colbert et Minam Hopkins, vedette de Broadway. Puis il dirigera The man I foHed, drame sur l'après-guerre et les conflits qui en sont nés. Ce sera le premier film parlant de Jannings en Amérique. Chez Paramount également Scandai Sheet, une amusante satire de la Presse. Du mouvement, une bonne intrigue, bien interprétée par Georgss Bancroft, le rédacteur en chef, Clive Brook, grand banquier, Kay Francis, incomparable « femme du monde >>, Régis Toomey et Gilbert Emery. Mise en scène par John Cromwell. Chez Metro-Goldwyn, Jacques Feyder n'est pas loin d'achever Daybreak avec Ramon Novarro et William Bakevell qu'on se souvient avoir vu dans A l ouest rien de nouveau. Le scénario est tiré de Morgengrau, une excellente nouvelle de Schnitzler. Il est à craindre que l'intrigue n'ait été considérablement transformée et qu'un trop salubre vent d'optimisme ne soit passé par là-dessus, mais 1 habileté de Feyder, sa profonde compréhension d'un sujet qu'il aurait traité d une façon saisissante s'il avait rencontré moins d'obstacles, lui permettront sans doute d évoquer le tragique si dépouillé de cette nouvelle. W. S. Van Dyke, le metteur en scène d'Ombres blanches (et plus récemment 76