La Revue du Cinema (1931)

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taient de somptueux'opéras, des féeries, des farces amusantes. On n'y allait pas souvent, on y allait comme en soirée, Madame se poudrait à la dérobée et Monsieur mettait un col d'une hauteur spéciale. On faisait un tour au foyer et les spectateurs s'examinaient avec sympathie comme si tous faisaient partie de la même fête. Aux entr actes, on mangeait des bonbons de chocolat et on parlait d idées. On ne dansait qu'au bal et on dansait de vieilles danses : la valse rêveuse ou le quadrille cérémonieux. Les bambocheurs allaient dans les bars où des prostituées guindées exécutaient un cake-walk. Le soir venu, les gens ordinaires, eux, étaient désemparés : ils ne savaient que faire de ce vaste loisir. Habitués à se hâter pendant le jour, ils ne pouvaient simplement rêver assis dans un fauteuil de famille. Après le rugissement des machines, après le fracas des autobus, après les comptes et les coups de sifflet, ils ne pouvaient non plus ni lire ni discuter. — Si nous allions chez les Smith?... — Non, je suis fatigué... I I