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Eclairage d'un grand décor aux studios Paramounl.
PARAMOUNT
les murs de notre théâtre de New-York, il y a des tableaux anciens, après les gratteciel, il est agréable de regarder une marquise, mais à Paris, nous faisons distribuer des chocolats glacés à notre public. Oui, pour mener la Paramount, il faut être un fin psychologue.
Les invités soupirent servilement. Ils vont ensuite sur la terrasse, et longtemps regardent l'Hudson large et majestueux, lHudson qui baigne la prison de Sing" Sing et le bucolique domaine d'Adolph Zukor.
Les employés de la Paramount appellent leur patron « Papa Zukor ». Il est non seulement le chef des Zukor, des Kaufmann, et des Kohn, il est encore le père de ses employés. Il récompense et il punit, il est sévère et il est bon. Si un journal, n ayant pas reçu la publicité promise, commence à parler de la « politique rapace de la « Paramount », on insère immédiatement une note attendrissante : du petit groom au vieux comptable, tous appellent Zukor « Papa ». Non, ce n'est pas un rapace, non, ce n'est pas un méchant vautour comme veulent le figurer ces plumes mercenaires, c'est une colombe, c'est une touchante bergeronnette !
Zukor part pour l'Europe. Il y a beaucoup d'affaires : mettre au point la distribution des films, contrôler les agents, pêcher de bons metteurs en scène, enfin s enquérir des goûts du public. Mais ce ne sont pas les seules raisons du voyage de Zukor. Ni la richesse ni les honneurs ne lui ont fait oublier les oies qui cacar
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