La Revue du Cinema (1931)

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fortune d'être un personnage tout évident sans être jamais une caricature. Elle évoque par les innombrables plissements de sa physionomie, par le clignotement de ses yeux fouilleurs, et comme l'inachèvement de son corps, les plus tristes, les plus calamiteuses idées de la terre. Elle donne de la colère dès qu'elle manifeste son personnage, et de la rage dès qu'elle le fait évoluer. Elle est destinée à fonder le scandale et, le portant à son paroxysme, à le faire basculer sous un minimum de revanche, tel qu'il paraît dans l'œuvre de Pabst, Trois pages d'un journal, et dans celle de Junghans Tille est la Vie. Remarquez que ses rôles, bien que toujours fort importants sont également toujours épisodiques : le pessimisme, au cinéma, se ménage des limites et se pose des conditions. Débraillée, inextinguiblement sournoise, souillon à l'envergure d'aventurière, elle a le singulier courage de pousser 1 insolence de son physique dans l'insolence de ses rôles avec une lucidité cruelle dont je ne doute pas que, cruelle d'abord devant soi-même, elle n'ait été la première victime. Ce qui a de la grandeur. Maud George est plus simple à comprendre, puisque plus simple à décrire. Elle déploie une grande maîtrise dans les rôles de pimbêches, de vieilles mondaines replâtrées. C est une femme-de-général merveilleu Paramouxt MAUD GEORGE dans la Symphonie Nuptiale d'ÉricS von Slroheim. 28