La Revue du Cinema (1931)

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Une grande plaine du Middle West américain. Soixante tracteurs de front éventrent un champ immense. Les soixante mécaniciens font les mêmes gestes. P. 16 bis. — Le soir. Le réfectoire de la même exploitation, vu en enfilade. Des rangées de tables. Les ouvriers assis, et vus également en enfilade, reçoivent leurs portions uniformes, que leur apporte un chariot circulant électriquement sur un rail aérien. P. 16 ter. — La cuisine. Une balance. Les portions sont pesées avant d'être servies. Le lieu doit ressembler à un laboratoire de chimie, les aides à des assistants de chirurgie. Au mur, un grand tableau indique les CALORIES NÉCESSAIRES. P. 17. — Titre : ET TOUT CONSPIRE A NOUS ARRACHER LES DERNIERS VESTIGES DE LA VARIÉTÉ DES TEMPÉRAMENTS QUI A FAIT, JUSQU'A CE JOUR, LA GRANDEUR HUMAINE. Une rue de grande ville. La foule. Une nuée de camelots arrive, criant un journal. Chacun s'arrête, l'achète, repart. P. 17 bis. — Un titre d'article en G. P. : UN CRIME MYSTÉRIEUX. UNE FEMME COUPÉE EN MORCEAUX. P. 17 ter. — Une succession rapide de figures en gros plan montre une quantité de gens différents (hommes d'âge, jeunes filles, bourgeois, ouvriers, etc., etc.) lisant à la même heure, le même article, avec la même expression. En alternance rapide, la même page, du même journal, tenue entre des mains différentes, et offrant toujours le même en-tête. P. 18. — Titre : POURTANT L'HUMANITÉ ATTENDAIT AUTRE CHOSE. ELLE LE DÉSIRE ET LE CHERCHE ENCORE. Une réunion politique. Une salle immense. Dix mille spectateurs. Un orateur parle. C est un tribun aimé de la foule. Il parle sans gesticulation forcée ni outrance. Il exprime avec force et vérité le rêve et l'espérance de tous, il décrit l'existence digne, belle et saine qui pourrait être celle de 1 humanité. La foule l'écoute avec une passion et un amour religieux. L'appareil fait défiler des rangs entiers de spectateurs dont chacun vit cette heure et ce rêve avec toutes les forces profondes et généreuses de sa nature. Et chaque figure reflète cette éclosion avec une puissance magnifique. Comme une floraison de personnalités variées, multiples et néanmoins harmonieuses. P. 19. — Une foule assistant à un match de football. Cent mille spectateurs enthousiastes sur les gradins d'un stade immense. Même impression. P. 19 bis. — En gros plan, les figures des Onze de l'équipe victorieuse après le match. La splendeur de 1 effort donné. Les onze caractères différents. P. 20. — Titre : MAIS CES QUELQUES ÉCHAPPÉES VERS LE RÊVE NE SONT PAS DE LONGUE DURÉE, CAR... Reprise de la vue n° 1 . P. 21. — Titre : DÈS LE LUNDI MATIN... Reprise de la vue n° 2. P. 22. — Titre : ET AINSI DE SUITE PENDANT L'INTERMINABLE SUCCESSION DES JOURS... Reprise rapide des vues 12 et 13. P. 23. Titre : LA FOURMILIÈRE HUMAINE RETOMBE A SON LABEUR MONOTONE ET SANS ESPOIR. Reprise de la vue n° 6. P. 24. — L'intérieur d'une misérable baraque en bois de la ZONE ou d'un lotissement de la région parisienne. La porte ouverte, par où s'échappe la fumée d'un poêle formé par un vieux bidon d essence retourné, montre un horizon de boue, de chemins détrempés et défoncés, de barrières déjetées. Dans la pièce unique dont le sol est de terre battue, humide, toute la famille dort, écrasée de fatigue, sur des isolateurs, sans draps ni literie, vieillards, enfants, le père, garçons et filles, roulés dans les mêmes pauvres couvertures. Seule la mère est levée. Elle fait chauffer le café. P. 25. — Dans un coin, les souliers boueux. P. 26. — En gros plan : les pieds des dormeurs, sales, crevant les chaussettes déchirées, et sortant de dessous les couvertures trop courtes. P. 27. — En G. P., un réveil matin se met à sonner sur le coup de 5 h. 30. P. 28. — Reprise de la vue n° 3. (L'arrivée des trains ouvriers, gare du Nord, un matin d hiver.) Fondre. P. 29. — Titre : C'EST ALORS QUE, DANS UN GRAND PAYS DE LA VIEILLE EUROPE, ENCORE TYRANNISÉ PAR SES FÉODAUX, COMMENÇA L'AVENTURE DU DERNIER HOMME DE BONNE VOLONTÉ. Fondre. 40