La Revue du Cinema (1931)

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première partie. Ils regardent avec attention autour d'eux comme épiant ceux qui pourraient les filer. Nous reconnaissons d'ailleurs, non loin d'eux, les deux policiers de l'ambassade, également aperçus dans la première partie. L Alouette se glisse à son tour parmi les voyageurs et monte dans un wagon. P. 347. — Titre : EN HAUT LIEU, L'INQUIÉTUDE RÉGNAIT. Le cabinet de travail du chancelier. Le comte de Longpré, le chef de la police, le ministre de la Guerre, le ministre de la Marine. Souci visible. Tous ont les yeux fixés sur la figure énergique du comte (voir p. 62 du volume). Le comte est en train de dire : « Ce garçon-là va me détruire l'œuvre de toute ma vie. J'aurais donné beaucoup pour l'écarter du pouvoir. Mais les termes du rescrit qui règle la succession au trône sont formels. Evitons au moins toutes les conséquences qui dépendent de nous. Je ne veux aucun trouble à la surface du territoire. La frontière doit être surveillée, aucun agitateur étranger ne doit pénétrer dans le pays, et le moindre mouvement sera impitoyablement réprimé. » Les ministres, le chef de la police, prennent des notes, regardent leur maître, approuvent de la tête. P. 348. — G. P. de la tête du comte de Longpré parlant : Titre : LE COMTE DE LONGPRÉ, MINISTRE ET CHANCELIER D'EMPIRE, QUI GOUVERNE LE PAYS COMME UN SOUVERAIN ABSOLU DEPUIS DIX-HUIT ANS. P. 349. — La rue, devant le grand transparent de journal qui affiche les dépêches. La cavalerie au pas, précédée de deux rangs de policiers à pied, essaye de dégager la chaussée et de faire circuler la foule, jusque-là pacifique. Bousculade. Quelques bagarres qui dégénèrent vite en résistance, la foule trop dense s'écrasant sur elle-même. Des officiers de police, très nerveux, donnent alors des ordres, la police montée se met au trot et pénètre brutalement dans la masse. P. 350. — 1 Entrée d'un immeuble. Au-dessus de la porte peut se lire l'écriteau : LE PROLÉTAIRE, JOURNAL QUOTIDIEN. Quelques autos font brusquement halte le long du trottoir. Il en descend un commissaire et de nombreux agents qui s'engouffrent dans l'immeuble. P. 351. — Une salle de rédaction du PROLÉTAIRE. Irruption des agents, le revolver au poing. Tout le personnel est arrêté. Les menottes. Perquisition. P. 352. — Une gare frontière. Arrivée du train international. Neige. Paysage désolé. Les voyageurs descendent et se rendent à la visite de douane. Parmi eux l'Alouette, Janvier, Woëikoff, Del Monte, etc., séparés les uns des autres et feignant de s'ignorer mutuellement. P. 353. — La salle de visite. Les deux mouchards de Paris sont là. Les voyageurs défilent devant eux et quelques gendarmes impériaux. Au passage, les trois révolutionnaires sont désignés, on les isole de la foule. Ils font voir leurs passeports mais, en riant, un officier de police leur refuse l'accès du territoire et les fait refouler. P. 354. — Cependant l'Alouette passe la visite de douane. Un douanier trouve dans sa valise le portrait de Moravie, le sort, le regarde avec étonnement, appelle son supérieur. Ils se consultent tous, examinent soupçonneusement la jeune fille. L'officier redemande à l'Alouette son passeport, le relit attentivement, l'observe, fait un signe : « Non. » P. 355. — Le quai de départ de la triste petite gare frontière, mais dans le sens opposé. Un train est à quai. Les gendarmes y conduisent les trois révolutionnaires et 1 Alouette, les y font monter, et les saluent ironiquement au moment où le train s'ébranle. P. 356. — Un petit bois de bouleaux et de sapins sous la neige. La ligne frontière. C'est le crépuscule. Passe une ronde de douaniers et de gendarmes, le fusil à la bretelle. A peine sont-ils passés que, vivement, les trois révolutionnaires et l'Alouette franchissent la frontière et disparaissent de l'autre côté. Un des gendarmes, inquiet, revient, voit les traces laissées dans la neige, appelle ses camarades qui accourent. Ils se déploient en tirailleurs et se lancent à la poursuite des fugitifs. Coups de feu au loin. P. 357. — L'avant du contre-torpilleur. Moravie seul. Le navire glissera toujours dans le même sens, par exemple de gauche à droite. On doit avoir l'impression que la mer est plus houleuse, la brise plus fraîche. Nous nous rapprochons de nos latitudes. P. 358. Titre : PARTOUT DANS LE PAYS SE RÉPANDAIT UNE BONNE NOUVELLE : LA SERVITUDE HUMAINE ALLAIT PEUT-ÊTRE PRENDRE FIN ! Rappel de quelques-unes des vues du prologue qui caractérisent le mieux l'automatisme impitoyable de notre activité sociale. En particulier, le fleuve ouvrier entre ses berges d'usines, de gazomètres, et reprise des vues nos 322 et 323. Puis, la fourmilière. P. 359. — Au fond d'une galerie de mines, près du front d'attaque. Quelques ponons misérables se reposent. Un gamin hâve, qui pousse une benne, apporte un journal. 'en se glissant Un vieux porion le déplie, le déchiffre péniblement. Alors ils se regardent tous dans un silence et avec une intensité effrayante. P. 360. — Devant une métairie, moitié isba, moitié chalet tyrolien, presque enfouie sous la neige. Le propriétaire est arrêté devant la maison, dans son luxueux traîneau. Les métayers, misérables, demandent quelques réparations pour leur toit croulant, quelques avances d'argent. Le propriétaire 44