La Revue du Cinema (1931)

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d'une des routes. Elle est mélangée d'hommes et de femmes de tous âges. Ils s'avancent en chantant d'une seule voix un hymne puissant. Un des officiers de la gendarmerie va au-devant d'eux et leur fait signe de s'arrêter. Ils s'arrêtent en effet, peu à peu hésitants. L'officier leur enjoint de se disperser. Ils essayent de s'expliquer. Lui se fâche, tape du pied. Deux d entre eux s'avancent comme pour parlementer. Il prend peur, s énerve, se retourne et lance un coup de sifflet. P. 374. — Immédiatement, les chevaux sont emmenés par quelques gendarmes, dont les autres se forment en ligne de tirailleurs et se disposent en travers de la route avec un automatisme rapide et cruel. Les deux servants du fusil mitrailleur s immobilisent derrière leur arme pointée. Remous de la foule au loin, qui prend peur et s'enfuit, mais c'est pour s'égailler à droite et à gauche à travers la campagne, et gagner les bois. P. 375. — Les gendarmes, remontés à cheval et chargeant en fourrageurs, essayent d'arrêter la foule qui est devenue insaisissable. Les cavaliers en rattrapent quelques-uns et en pourchassent d'autres avec le fouet. On les voit ainsi s'éloigner et rapetisser dans les champs. Mais la plupart des gens du peuple parviennent à passer et redescendent vers la route au premier plan, débonnaires, riants, essoufflés. Leurs figures traversent l'objectif en G. P. les unes après les autres. Eviter avec soin de donner à cette foule un mouvement ou un ton de révolution. Il ne s'agit encore que d'une immense aspiration sentimentale où dominent l'espoir, la ferveur, la fraternité. P. 376. — Le cabmet du chancelier. Le chef de la police, évidemment contrit, soumet au ministre une carte où les flèches sont plus nombreuses et touchent presque Harbour de leurs pointes. Longpré est plus agacé qu'inquiet. Il écoute distraitement son subalterne, réfléchit de toute évidence à quelque chose d'autre et, tout à coup, l'interrompt : Titre : MONTREZ -MOI DONC LE DOSSIER DE CETTE PETITE MARQUISE PAULINE QUI NOUS A DEJA SERVIS A PARIS. Fondre. Rcuvnr fondu sur : P' 377. — Un rappel des vues nos 230 et 231 (Pauline à l'ambassade). Fondre. Rouvrir fondu sur : P. 378. — L'intérieur de Pauline dans son petit hôtel de Dunebourg. Elle est en train de lire le journal, exactement dans la même posture que 1 Alouette dans sa mansarde de Belleville. Au mur, à peu près à l'emplacement où se trouvait, chez l'Alouette, le portrait du camarade Hellmann, une photographie encadrée du prince. P. 379. — G. P. du journal. Manchette : L'ARRIVÉE DU PRINCE A HARBOUR EST PRÉVUE POUR DEMAIN. Au-dessous, le portrait de Moravie. Reproduire aussi exactement que possible la disposition typographique de la vue n° 342. P. 380. — Le chancelier compulse le dossier que le chef de la police lui présente. Il sourit. Titre : VOICI NOTRE MEILLEURE MITRAILLEUSE. Fondre. Rouvrir fondu sur : P. 381. — G. P. de la figure de Pauline. Mélancolie, souvenirs, espérances. P. 382. — Pauline en présence de Longpré. Il lui donne ses instructions et 1 examine avec le plus grand soin tout en parlant. Il est à la fois très homme du monde et très hautain, très ministre et très galant, avec une nuance de familiarité méprisante que la jeune femme perçoit et élude de son mieux. P. 383. — Titre : PENDANT CE TEMPS-LA... Dans une chambre très misérable, Janvier, Woéîlkoff, Del Monte, divers militants du pays et surtout la blonde figure ébouriffée de l'Alouette. Fumée de cigarettes en nuage. Discussion passionnée, mais à voix sourde, à cause du danger. P. 384. — Le pont du contre-torpilleur qui porte Moravie, vu du gaillard d'avant. Les officiers groupés autour du blockhaus regardent le prince dont les sépare l'étroite et longue surface du pont du léger navire, constamment aspergée par les lames qui embarquent. P. 385. — L'entrée du contre-torpilleur dans le port de Harbour. La Grande Flotte tout entière s est portée au devant du bâtiment et lui fait maintenant escorte. Tous les équipages sont alignés sur les ponts, les pavillons sont en berne. Les cargos et les paquebots, les remorqueurs et les autres bâtiments du commerce saluent, rendent les honneurs, sont rangés le long de la route. Quantités de canots à moteur, à voiles, à rames, surchargés de curieux, sillonnent le bassin du port que des vedettes de la police maintiennent libre. Froid. P. 386. — Sur le quai, devant la tente qui recouvre l'escalier où va débarquer le prince. La garde d honneur, une compagnie de la garde impériale. Les hommes sont alignés et passés successivement en revue par le sergent, l'adjudant, le sous-lieutenant, le lieutenant, etc.. jusqu'au général, et enfin par le ministre de la Guerre lui-même. Faire de ces inspections successives une espèce de raccourci comique de la vie militaire, telle qu'elle se pratique dans toutes les armées de tous les pays. Chaque gradé à son tour trouve un détail à corriger. Ainsi l'un incline le casque d'un des hommes 46