La Revue du Cinema (1931)

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redingote. L'agitation, l'énervemênt sont à leur comble. Tout à coup, le silence, l'immobilité; un chambellan ouvre les deux portes. Tous s inclinent profondément. Entrée de Moravie dans sa petite tenue de lieutenant de vaisseau, suivi de Longpré plus énigmatique et impressionnant que jamais. En arrière, Myriamsky, Félicien, Fletcher. Moravie est pâle, grave et soucieux. Il s'arrête, salue de la tête, contemple un instant cette longue file de crânes et d'échinés, puis ses yeux, comme malgré lui, se dirigent vers la fenêre. Les échines se redressent. Mais les assistants à l'exception de Longpré et des trois aides de camp ont tous maintenant le MASQUE, un masque propre, correct, glacé, souriant et impénétrable. P. 398. — La place, sous la fenêtre. La foule essaye de s approcher dans l'ombre et dans la neige. Des centaines de regards se lèvent vers la lueur qui filtre à travers les rideaux des vitres. Ces visages sont éclairés d'en haut par les grands lampadaires électriques de la place. Nous reconnaissons tous ceux que nous avons vus précédemment, au fond de la mine, devant la métairie, dans les vues n 338, 359, 360, 362, 363, 364, 365. 366, 367, 373, 375, 323. La police les refoule, déblaie la place, où s installe au contraire, sous sa protection, une foule bien différente, visages équivoques, silhouettes qui ne trompent pas. P. 399. — Un prélat achève de haranguer 1 empereur dans le salon, là-haut. Moravie répond quelques mots, incline la tête, congédie poliment et froidement tous ces personnages de marque, qui se retirent profondément inclinés. Ils ont conservé LE MASQUE. P. 400. — Resté seul avec Longpré, Moravie le regarde d'un air interrogatif (voir vol., p. 65 et suivantes). Moravie dit : « Ce sera tout? » (Voir réponse de Longpré, p. 68). Moravie : « Je repasse en pensée les figures diverses du pays, et il en manque là. » (Suite du dialogue, p. 87, 88, 90, particulièrement la réplique de Moravie, fin de la page 90 et début de la page 91.) Longpré s'incline avec toute la fausse humilité désirable : « Que votre Majesté contente son cœur, et se montre à eux. » Il va à la fenêtre, l'ouvre et se tient dissimulé derrière le rideau. L'empereur sort sur le balcon. P. 401. — La place. L'empereur paraît au balcon, là-haut. Quelques maigres acclamations. P. 402. — G. P. de la figure de quelques-uns des soi-disant manifestants, figures de policiers louches, la face levée vers le balcon. Sourires hideux. P. 403. — Au loin, refoulés dans les rues latérales, la vraie foule essaye de voir et acclame vainement. P. 404. — Longpré paraît à son tour sur le balcon. Tonnerres d acclamations. P. 405. — Le salon où, peu après, Moravie et Longpré achèvent leur conversation. Longpré reconduit à la porte, avec tous les dehors d un parfait respect, 1 empereur fatigué (vol., p. 95 et 96). Un chambellan et des laquais paraissent sur un appel du comte et escortent l'empereur. Sur un signe de Longpré, son aide de camp, Myriamsky, demeure seul. A peine la porte refermée, le ministre change brusquement d'expression (voir p. 96). Fureur, qui fait enfin explosion, puis crainte, puis ironie. Il sourit tout à coup à une idée qui lui vient. Titre : IL FAUT AVANT TOUT POURVOIR A NE PAS LAISSER L'ENFANT SEUL. Fondre. (à suivre) Jean-Richard Bloch. Copyright by Librairie Gallimard, 1931. 48