La Revue du Cinema (1931)

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Mais ce qui est plus déroutant, c'est ce que l'on est forcé de déduire de cette apostrophe intempestive : à savoir que M. Manon qui base tout un article sur un parallèle (contraire à sa conscience) entre mon film et le roman, n'a même pas pris le soin de lire — un peu attentivement — le roman de Leroux. S'il l'avait, en effet, même parcouru, il n'ignorerait pas que DANS LEROUX AUSSI, LARSAN MEURT (ou feint de mourir). Et il aurait aperçu, sans trop d'effort (1), que le fait qu'il meure (ou feigne de mourir) soit comme dans le film, en plein prétoire, soit comme dans le roman, en plein naufrage; d'un pseudo-poison (ou d'une pseudo-noyade) ne retire aucune des possibilités du pauvre M. Osso de faire — et de bien faire — Le Parfum de la dame en noir. Mais arrivons page 3 à cette conclusion exorbitante : « Ce sabotage du Mystère de la chambre jaune (2) est d'autant moins pardonnable que Gaston Leroux a tiré de son roman une pièce. « Si M. L'Herbier ne l'avait ignorée ou méconnue, il y eût trouvé l'indication du genre de sacrifices ou d'altérations que le roman autoriserait. » Cette pièce, dont, contrairement à ces affirmations tendancieuses, j'ai fait plusieurs nuits mon livre d'insomnie, c'est encore M. Manon qui l'ignore ou qui la méconnaît. Sinon comment n'aurait-il pas remarqué que : 1° Tout le début du film (soirée officielle); 2° la mise en action du premier crime; 3° l'apparition de Rouletabille par la cheminée, sont des épisodes transportés, tout vifs, de la pièce dans le film? Comment n'aurait-il pas également découvert que cette pièce (un peu démodée puis-je le dire) est dans l'ensemble une fusion, un mélange intime de La Chambre jaune et du Parfum de la dame en noir et par cela même INUTILISABLE pour la Société qui, très légitimement, entendait séparer ces sujets, et faire, d'un mystère, deux films?... (1) M"" Bagheera et dix autres critiques l'ont ap;rçu sans peine, (2) Je me sens le devoir de rappeler : 1° Le succès d'exploitation de ce film; 2° que M"le veuve Gaston Leroux a bien voulu m'écnre après sa présentation : " Je suis certaine que mon mari aurait été heureux de se voir si bien compris. » Xnn. Alfred Gerasch el Ehzabelh Bergner dans Ariane, parlant allemand de Paul Czinner. 79