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P. 455. — Titre : « FAITES AMENER CETTE JEUNE FILLE DEVANT MOI SANS AUCUN DÉLAI. »
Moravie est glacial et impérieux. Il montre son téléphone au ministre de la police. Celui-ci après un nouveau regard hésitant vers Longpré, dont les sourcils lui répondent : « Que voulez-vous y faire? Obéissez! » prend le téléphone et donne un ordre.
P. 456. — La scène de l'interrogatoire de l'Alouette à Harbour. Le juge d'instruction est plus sarcastique et fat que jamais. Il joue avec cette petite fille comme le chat avec la souris. Elle lui tient tête vaillamment, mais elle ignore la langue du pays, s embrouille dans les questions mal traduites par l'interprète imbécile, et ne comprend pas de quoi il est question. Il y a de quoi la démoraliser.
P. 457. — Un assesseur entre et communique au juge d instruction l'ordre stupéfiant qui arrive du Palais impérial. Le magistrat sursaute. Changement d'attitude instantané. Il perd la tête, bredouille, fait reconduire 1 inculpée avec des manières bien différentes.
P. 458, P. 458 bis. — Les fiches anthropométriques de Janvier et de Del Monte apparaissent successivement. Mais l'empreinte digitale manque. Seule figure la photographie.
P. 459. — Nouvelle émotion de Moravie. Il interroge le ministre de la police qui, après un regard sur les deux fiches, répond d'un air contrit :
Titre : « CEUX-LA ONT ÉCHAPPÉ. MAIS NOUS SOMMES SUR LEUR PISTE. »
P. 460. — L empereur congédie ses ministres. Le ministre de la police rassemble son dossier épars. Comme par mégarde, Moravie a détourné les deux fiches de Janvier et de Del Monte, et s'appuie du poing dessus tout en causant.
P. 461. — G. P. du poing de Moravie tenant appuyé sur la table les deux fiches qu'il veut détourner du dossier, et les doigts timides du ministre qui se retirent après une tentative pour rentrer en possession des deux cartons.
P. 462. — Vue générale du cabinet de travail de l'empereur. Les trois mêmes personnages. Le ministre de la police essaye d'attirer l'attention de l'empereur sur les deux fiches qu'il désire recouvrer. Moravie feint de se méprendre sur son geste et le congédie d'un salut ainsi que le chancelier.
P. 463. — Longpré et le ministre de la police sont sortis du cabinet de 1 empereur. Ils causent avec animation. Le ministre exprime au chancelier son inquiétude. Celui-ci lui fait sortir de son dossier la fiche de l'Alouette, la regarde un instant.
P. 464. — G. P. de cette fiche, avec la photographie.
P. 465. — Longpré la met tranquillement dans sa poche. Son subordonné est abasourdi de ce second détournement de documents. Longpré lui donne un ordre et sort.
P. 466. — A Harbour. On fait monter l'Alouette dans une puissante automobile. Un policier prend place à côté du chauffeur, un autre, au fond, à côté de la prisonnière. L'auto démarre.
P. 467. — Longpré dans sa propre voiture, rentrant à la chancellerie, regarde la photographie de 1 Alouette et réfléchit. Son sourire de renard.
P. 468. — Le cabinet impérial. Moravie montre à Fletcher les photographies de Janvier et de Del Monte :
Titre : « IL FAUT A TOUT PRIX RETROUVER LA PISTE DE CES DEUX HOMMES-LA.
Fletcher comprend et acquiesce.
P. 469. — Le bistrot où Paul achève sa conversation avec Del Monte. Paul est très intéressé, Del Monte persuasif, magnétique.
P. 470. — Longpré dans son cabinet de travail. Il a en main la photographie de l'Alouette et réfléchit. Mynamsky entre et annonce quelqu'un. Sur un signe du chancelier, Pauline est introduite. L attitude de la jeune femme est singulièrement peureuse et réservée.
Longpré la questionne sur ses dernières entrevues avec l'empereur. Il a maintenant un sourire de vieux beau. Elle paraît très gênée par cet interrogatoire. Puis Longpré prend la photo de 1 Alouette et la montre à Pauline qui s'en empare avec plus de vivacité qu'elle ne voudrait en montrer. Question de Longpré : « Soupçonnez-vous les raisons de l'intérêt que Sa Majesté témoigne à cette jeune personne? » Pauline ne sait rien.
P. 471. — G. P. de la fiche anthropométrique de l'Alouette entre les doigts de Pauline.
P. 472. — Lo ngpré observe Pauline. Un appel téléphonique. Longpré répond en donnant un ordre dont le résultat est que Myriamsky introduit le ministre de la police et les deux mouchards de 1 ambassade de Paris que nous avons déjà vus.
P ■ 473. — Longpré prie Pauline de remettre la fiche de l'Alouette aux deux policiers qui la reconnaissent et sont tout de suite abondants en détails.
Fondre.
Rouvrir fondu sur :
P ■ 474. — Rappel de la vue n° 217 où l'attaché d'ambassade aperçoit l'Alouette dans la mansarde de Belleville.
Fondre.
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