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Rouvrir fondu sur :
P. 474 bis. — La vue n° 212 où le camarade Hellmann est pisté par les deux policiers, sortant de la réunion des ouvriers de l'usine où il travaillait, en compagnie de l'Alouette, de Janvier, etc.
Fondre.
Rouvrir sur :
P. 475. — Le cabinet de Longpré avec les cinq personnes qui s'y trouvent. Un des policiers achève son récit dont Longpré suit l'effet sur le visage passionné de Pauline. Celle-ci est, en effet, en proie à une poussée de jalousie qui la transfigure, la défigure, en fait une sorte de panthère décidée à tout pour se défendre. Longpré sourit et donne un ordre au ministre de la police, d'un air négligent.
Titre : « NE CROYEZ-VOUS PAS QU'IL SERAIT UTILE A TOUT LE MONDE QUE L'AUTOMOBILE QUI PORTE CETTE JEUNE PERSONNE N'ARRIVE JAMAIS A DUNEBOURG? »
Sourire fin des deux policiers. Le ministre de la police fait signe qu il a compris et les emmène rapidement.
P. 476. — La voiture qui entraîne l'Alouette sur la route de Harbour à Dunebourg.
P. 477. — La cour du ministère de la police à Dunebourg. Sorte de forteresse moderne, trapue, puissante, hostile, formidable. Les deux policiers montent dans une voiture de course. Le ministre, debout à côté du marche-pied, leur donne ses dernières instructions. La voiture s'élance et bondit dehors.
P. 478, P. 478 bis. — Différentes vues de la voiture lancée comme un bolide dans les rues animées de la capitale, à 1 heure de la plus grande circulation. Un agent, debout sur le marche-pied, à côté du chauffeur, fraye le passage à cette tempête mécanique à coups stridents de sifflet.
P. 479. — Pauline, restée seule avec Longpré dans son cabinet. Le vieux chancelier suit avec un plaisir de dilettante le développement de la crise de jalousie qu'il a provoquée. Il jouit infiniment de sa propre habileté. Enfin il se lève, va poser doucement un doigt sur l'épaule de la jeune femme.
Titre : « VOUS L'AIMEZ DONC A CE POINT, CE JEUNE HOMME? C'EST TRÈS BIEN, MA PETITE, TOUT A FAIT BIEN ! »
Surprise, elle lève les yeux vers lui, voit son contentement, se rend compte tout d'un coup qu elle a donné prise par son impulsivité, sur l'homme qu'elle commence à aimer d'une façon désintéressée. Elle craint pour lui.
P. 480. — Elle se lève à son tour, la figure changée, interroge le chancelier, essaye de savoir ce qui se trame. Alors lui, revenu à sa supériorité cassante, lui répond d un air glacial.
Titre : « ON VOUS A PLACÉE AU PALAIS. IL FAUT NOUS Y SERVIR. NE VOUS OCCUPEZ PAS D'AUTRE CHOSE »
Son mépris est écrasant.
P. 481. — L'automobile de course de la police, lancée à toute vitesse sur la route de Dunebourg à Harbour.
P. 482. — La limousine qui porte l'Alouette sur la route de Harbour à Dunebourg. Le soir tombe.
P. 483. — Pauline entrant, toute émue, dans la pièce où se tiennent les aides de camp de 1 empereur. Félicien et Fletcher se lèvent. Elle demande à être introduite sans délai.
P. 484. — Moravie dans son cabinet de travail, sous la lampe, considérant les deux fiches anthropométriques de Janvier et de Del Monte. Fletcher entre, annonce Pauline que Moravie ordonne d introduire.
P. 485. — Pauline est reçue tendrement par lui. Il l'interroge avec affection sur les motifs qui 1 amènent. Elle finit par lui demander :
Titre : « VOTRE MAJESTÉ N'ATTEND-ELLE PERSONNE? »
Geste de surprise égayée de Moravie. P. 486. — Pauline insiste :
Titre : « OUI ! QUELQU'UN... QUI ROULERAIT A CETTE HEURE, EN AUTO, SUR LA ROUTE DE HARBOUR A DUNEBOURG? »
Moravie, étonné, s'écarte un peu d'elle, la regarde avec attention, fait signe de la tête : « Oui. »
P. 487. Titre : « EH BIEN, SI VOTRE MAJESTÉ ATTACHE LE MOINDRE INTÉRÊT A LA VIE DE CETTE PERSONNE, IL N'Y A PAS UN INSTANT A PERDRE. »
Elle lui explique de quoi il s'agit.
P. 488. — Rappel en fondu de la vue n° 481 : l'auto de la police lancée à toute vitesse au devant de l'auto de l'Alouette.
P. 489. — Viol emment ému, Moravie appelle Fletcher, lui explique la chose en deux mots. L autre saisit dans un tiroir une carte routière de l'empire, la déplie sur le bureau. Ils se penchent tous trois.
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