La Revue du Cinema (1931)

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P. 490. — G. P. de la carte et des trois doigts (dont l'un ganté, celui de Pauline). Les doigts cherchent et trouvent la bifurcation souhaitée, sur la carte. Une montre (celle de Fletcher) vient rejoindre les doigts : 18 heures 5. P. 491. — La porte du cabinet de travail de l'empereur vue du côté du salon des aides-de-camp. Félicien a l'oreille collée à la porte et écoute ce qui se passe à 1 intérieur. P. 492. — Le cabinet de travail impérial. Les trois personnes qui y étaient. Fletcher au téléphone. P. 493. — Le bureau d'une brigade de gendarmerie, en province. Le gendarme de service alerté, par la sonnerie du téléphone, reçoit l'ordre de Fletcher. P. 494. — Le gendarme se porte rapidement sur la route impériale avec un subordonné. C'est la nuit. Après avoir arrêté deux voitures sans intérêt (par exemple une petite camionnette chargée de cochons et tel autre véhicule comique que le metteur en scène pourra imaginer facilement), il voit venir la limousine qui porte l'Alouette, 1 arrête et communique au chauffeur l'ordre de changer son itinéraire. Puis, de sa lanterne, P. 494 bis. — il éclaire le poteau indicateur où l'on voit deux écnteaux à angle aigu, l'un portant : ROUTE IMPÉRIALE N° 5 DUNEBOURG : 28 KM. P. 494 ter. — L'autre portant : ROUTE PROVINCIALE N° 112 DUNEBOURG : 37 KM. Le gendarme oblige la voiture de l'Alouette à emprunter la seconde de ces deux routes. P. 495. — Une partie de la route impériah encaissée au milieu d'une forêt, entre cette croisée des chemins et Dunebourg. L'automobile de la police s'arrête là. Sur le bord de la route, une borne porte l'indication : ROUTE IMPÉRIALE N" 5 DUNEBOURG : 19 KM. Les policiers garent leur voiture sous les arbres, attachent solidement un câble d'acier à un gros chêne et se tiennent prêts à barrer la route aussitôt qu'ils verront arriver le véhicule qu'ils attendent. Ils n'attendent pas bien longtemps. La lueur des feux d'une auto surgit à un tournant très proche de la route. Un des leurs, qui s était avancé là-bas en sentinelle, fait un signal, revient en courant. Ils assujettissent sol. dément le câble autour d un autre arbre, se retirent à l'écart. La voiture culbute sur l'obstacle, et répand tous ses cochons sur la route. C'était la camionnette ! Réapparition des policiers déconfits devant ce résultat imprévu. P. 496. — Félicien, introduit par Myriamsky, fait son rapport à Longpré sur ce qu'il a entendu à travers la porte. Le chancelier ne laisse jamais rien paraître de ses sentiments. Il tapote des doigts sur la table, écoutant l'histoire de cette trahison d un air parfaitement calme. P. 497. — Le cabinet impérial. Fletcher n est plus là. On se rappelle que c'est la nuit, aux lumières. Pauline demande avec son plus charmant sourire à Moravie : Titre : « ET MAINTENANT, VOTRE MAJESTÉ CONSENTIRA-T-ELLE A ME DIRE POURQUOI ELLE S'INTÉRESSE TANT A CETTE PETITE FRANÇAISE? P. 498. — Réponse de Moravie. Il regarde Pauline dans les yeux, avec une affection pitoyable et ardente. Titre : « DE SON COTÉ, LA MARQUISE DEGLI UCCELLI CONSENTIRA-T-ELLE A ME DIRE D'OU ELLE TIENT LES RENSEIGNEMENTS SI PRÉCIEUX QU'ELLE VIENT DE M'APPORTER? » Les deux interlocuteurs se dévisagent longuement en silence, sans bouger; la jeune femme raidie, tremblante, terrifiée, mais prête au défi, Moravie avec chagrin et une profonde gravité d'ami. Fondre. P. 499. — Del Monte quitte Paul, chez le bistrot où ils viennent d'avoir cette longue conversation que nous avons vue. Mais auparavant, il lui remet un numéro clandestin du PROLÉTAIRE, tiré à l'autocopiste. P. 500. — Fletcher, dans sa chambre, est en train de revêtir un costume extrêmement simple. Posées sur sa cheminée et très éclairées, très en vue, les deux fiches anthropométriques de Janvier et de Del Monte. Il en étudie les photographies tout en s'habillant. P. 501. — Paul, dans la rue, sous un réverbère, lit hâtivement le journal que Del Monte vient de lui remettre (le prolétaire). Il est si absorbé par sa lecture qu'il ne voit pas passer, tout près 31