La Revue du Cinema (1931)

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LE GROUPE KUECHENMEISTER. C'est le groupe européen industriel et bancaire le plus puissant contrôlant le marché des industries radio-électriques. Le groupe bancaire hollandais contrôlé par Kuechenmeister a constitué une société-mère la Mij Voor Accoustick, dont les nombreuses filiales se partagent le domaine de la télégraphie sans fil, de la musique mécanique. Citons à titre d'exemple : Telephon A. G. ; Commercial Records Disc C°, Orchestrola vocation A. G. ; Kuechenmeister International Radio, etc.. Enfin la Mij voor Accoustik a crée une filiale : la Mijvoor Spre^ende Film. Ces 2 sociétés, la première pour environ 26 % du capital, la seconde pour 30 à 40 %■ contrôlent la firme allemande Tobis. Le reste du capital est fourni par la Commerz and Privât Bank. La société Tobis avait pour but primitif d'exploiter les licences Tri-Ergon et de fabriquer des appareils de prise de vue et de projection pour films sonores. Depuis, la Tobis a conclu un accord avec une autre puissante firme la Klang-F ilm dont le capital est contrôlé pour 45 % par l'A. E. G. et 45 % par Siemens et Halske, et dont le but initial était sensiblement le même. L'accord entre les 2 sociétés a été établi suivant les bases suivantes : La Tobis a l'exclusivité de l'exploitation des licences et brevets. La Klang-Film a l'exclusivité de la fabrication des appareils. Ces deux sociétés ont constitué de nombreuses filiales. En France, c'est : 1° la Compagnie française Tobis qui vend des appareils de projection et de prise de vue. Elle est rattachée pour la vente des appareils à la société Klang allemande. Elle paie des redevances pour l'exploitation des licences à la société Tobis; 2° la société anonyme des films Tobis, rattachée à la Mij voor Sprekende Film, a installé des studios à Êpinay et tourne pour son propre compte. Enfin un accord est intervenu entre la Tobis-Klang-Film et la Gaumont-Franco-film-Aubert. LES INDEPENDANTS. En outre de ces puissants groupements, il existe dans chaque pays, des industriels qui exploitent des brevets n'appartenant pas à ces firmes. Citons aux Etats-Unis, la Pacent Electrical C°; Brutal Talk; Multiphone, Lincrophone, etc.. En France, Gaumont exploite les brevets Gaumont, Petersen et Poulsen, et de nombreux fabricants vendent des appareils de projection pour films sonores. LA GUERRE DES BREVETS. Jusqu à cette année, tous les groupes se livrèrent à une bataille acharnée. Une guerre économique particulièrement âpre se déclencha entre les firmes américaines et allemandes. L'origine de certains brevets restait souvent confuse et les deux pays revendiquaient chacun la priorité pour des inventions analogues. 43