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minimum de temps... Il doit être bien compris que l'accord n'est pas seulement valable pour les intérêts allemands et américains, mais \\ respecte aussi les intérêts des autres pays. Son but est de procurer la plus large utilisation de tous brevets, licences, informations techniques, sous le contrôle des intérêts américains et germaniques ».
C'est parfait, mais déplorons que les industriels français n'aient pas joué un rôle plus actif dans ces conflits qui témoignent au moins de la vitalité des participants.
Cependant, il convient de noter que cet accord ne serait pas encore entré complètement en vigueur.
En Allemagne, le groupement Tobis-Klang-Film, qui s'est assuré un avantage très marqué sur toutes les autres firmes, entend organiser sa victoire. Sur 1100 salles de cinémas équipés, il y en a environ 600 avec les appareils Tobis-Klang-Films. Quant aux autres salles, leurs directeurs se voient intenter un procès par Klang-Film pour violation de la loi sur les brevets.
En France, au contraire, la diversité continue à régner. Western Electric, R. C. A photophone, Gaumont-Petersen-Poulsen, Tobis Klang Film se partagent l'équipement de nos studios.
Une vingtaine de firmes se partagent l'équipement des salles. En tête viennent Gaumont-Radio, W. E., R. C. A, Nalpas, Cinésonor, Survox, Cinétone, Synchrosonore, Tobis-Klang-Film, Stellor, etc..
PRODUCTION ET EXPLOITATION.
Voyons maintenant, ce que sont devenus au milieu des bagarres financières et économiques, les principales firmes de cinéma. Des| fusions, des alliances, des groupements se sont constitués; mais dans la plupart
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