La Revue du Cinema (1931)

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des pays, les grandes firmes cinématographiques ont subsisté, tout au moins de noms. ETATS-UNIS. Si l'on feuillette un journal de cinéma américain, on y retrouve des noms qui nous sont familiers depuis 1910, comme Jesse L. Lasky, Zukor, Joseph Schenck, Samuel Goldwyn, Cari Laemmle, etc., et les sociétés que nous connaissons tous : Paramount, Fox, Warner, United Artists, M. G. M., etc. Beaucoup d'entre elles ont cependant été affectées par les batailles financières. Il serait difficile et fastidieux de suivre dans le détail ces opérations qui s effectuent généralement à coups de bourse. Mais indiquons seulement la tendance générale de l'évolution : Les groupements financiers ont une emprise de plus en plus grande sur le marché cinématographique. Aux premiers et anciens commanditaires les banquiers Goldmann, Sachs; Talmann; Lehmann Brothers sont venues s'adjoindre les plus grosses banques des États-Unis, Morgan et C°, National City Bank, Guaranty Trust, la puissante Chase National Bank, et l'importante Banque d'Italie. La victime la plus caractéristique de ces luttes est M. Willam Fox qui créa et dirigea depuis 1910, la Fox Film Corporation. Au cours de ces dernières années, il avait dû contracter un emprunt de cent millions de dollars pour l'extension de ses affaires. Le Krach de Wall-Street survint. Après des combats particulièrement durs, il dut abandonner la présidence de la société. Voici à l'heure actuelle la liste des principaux membres du Conseil d'Administration de la Fox Corporation qui montre bien l'emprise de la finance et des maîtres de l'industrie radio-électrique sur le cinéma : M. Murray W Dodge, président de la Chase Securitie Corporation, M. Ingold (Société Pynchon et C°); les frères Kuser et Ch. B. Stuart, banquiers de la Western Electric. Le nouveau président est M. Harley L. Clarke, qui représente les intérêts de l'industrie radio-électrique. Cependant trois groupes continuent à jouer un rôle prépondérant et dont l évolution économique a pour tendance de constituer des trusts de plus en plus complets de tout ce qui se rapporte à l'industrie cinématographique. Ce sont : Fox avec ses 800 salles de cinéma, les frères Warner avec ses 500 salles, la Paramount Publix avec ses 1500 théâtres dont 1200 équipes. Examinons d'un peu plus près l'organisation économique de l'une des ce firmes : la Warner Brothers par exemple. Au 1er mai 1930, cette société groupait 51 firmes affiliées. Elle possède 5 studios (frais de productions : environ 25 millions de dollars), 812 salles (recettes brutes : 72 millions de dollars). 46