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Son actif est supérieur à 240 millions de dollars. Ses salles, installations, immeubles, terrains, atteignent une valeur de 1 75 millions de dollars. Les participations dans des filiales plus de 1 7 millions de dollars.
Les bénéfices vont en croissant. En 1927, plus de 200 millions de francs. En 1 929 près de 400.
En 1930, le bénéfice des 9 premiers mois est supérieur de 39 % à celui correspondant à la même période en 1929.
Remarque importante : ce résultat est atteint grâce aux ventes à l'étranger, qui entraient en 1929, pour 30 % du chiffre d'affaires de la Paramount. En 1930, malgré les difficultés auxquelles se heurte la diffusion du film parlant, le chiffre des ventes à l'étranger a augmenté de 20 %
Chez Metro-Goldwyn les bénéfices au 31 août 1930 se sont élevés à 9 millions de dollars contre environ 7 millions l'année dernière.
Cependant dans le courant de l'année 1930, un certain malaise a semblé se dessiner dans l'exploitation cinématographique, dû à la lassitude du public. La plupart des observateurs américains l'attribuent à un mal interne dû à la nature du film parlant et aux méthodes suivant lesquelles les talkies sont réalisés. L'un d'eux, M. Campbell Mac Culloch, a dressé pour un de nos confrères américains le tableau suivent :
D après lui, les causes d'insuccès du film parlant pourraient être classées comme suit :
1° Manque de valeur de l'aventure, 15 %;
2° Manque d'originalité dans sa présentation, 15 %;
3° Manque de préparation de la production, 15 %;
4° Gaspillage au cours de la production, 15 %;
5° Publicité mensongère, 20 %;
6° Mauvaise influence des agents de vente, 26 %.
Il ne faudrait pas conférer à ces chiffres et à ce classement une valeur absolue. Il mérite cependent de retenir l'attention, car en France, nous avons aussi trop souvent l'occasion de vérifier les conséquences de certaines de ces causes.
Cette opinion est encore corroborée par les récentes déclarations de M. Samuel Goldwyn :
Le public n'accepte plus de mauvais dialogues, de situations sans intérêt, une mauvaise diction, disait-il. Le public ne va plus voir un film simplement parce quil est parlant.
Les producteurs américains voudraient donner un nouveau coup de fouet à leur industrie. Ils veulent développer l'emploi du film en couleur et du film « large » qui est enregistré et tiré sur une pellicule dont la largeur est environ le double de celle actuellement en service.
Cela ne paraît pas devoir constituer cependant ce que les Américains appellent « novelty money ». En tout cas, l'utilisation du film large entraînerait de nouvelles charges très importantes pour le producteur
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