La Revue du Cinema (1931)

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P. 516. — Moravie, dans sa chambre, donne ses ordres à Fletcher. installé au téléphone. Son chien est couché sur le tapis. Titre : VEUILLEZ RAPPELER AU CHANCELIER MON DÉSIR FORMEL QUE TOUTES LES PERSONNES ARRÊTÉES LORS DE MON DÉBARQUEMENT SOIENT TRANSFÉRÉES A DUNEBOURG. DANS DES CONDITIONS HONORABLES. J'ENTENDS LEUR PARLER SITOT LEUR ARRIVÉE. P. 517. — Dans la prison de Harbour. Une des salles des détenus de droit commun. Nous retrouvons toutes les figures de la foule mystique de la vue n" 398 et des vues auxquelles celle-ci renvoie. Donner à ce tableau le plus de pathétique et d intensité possibles. Les hommes et les femmes de toutes les conditions, et tels qu ils ont été ramassés dans le coup de filet de la gare, se sont groupés par affinités. Il y a des solitaires, chimériques et tendres, — un groupe de quakers qui essayent de chanter des psaumes, en dépit des protestations de plusieurs prisonniers d'une toute autre espèce, etc.. Un homme parle mystérieusement à quelques-uns des prisonniers. Il évoque le figure de 1 empereur telle qu il l'avait rêvée. P. 517 iis. — Cet empereur qu'il dépeint est une sorte de Christ-tnmardeur, de compagnon au visage simple et populaire, un Christ-Chariot, maladroit et convaincant, qui serait descendu de son bateau, aurait knock-outé les riches du premier geste, serait allé chercher les pauvres bougres par la main, les aurait entraînés avec lui. P. 517 ter. — Mais l'orateur secoue douloureusement la tête. Son rêve est anéanti ! P. 517 quater. — Dans un autre groupe, un révolutionnaire, laid et puissant, étincelant de sarcasmes, bafoue les tendres illusions de ces pauvres gens qui attendaient 1 âge d or du nouveau monarque. Ses auditeurs 1 écoutent passivement. P. 518. — Des gardiens entrent, font taire les chanteurs de cantiques, non sans plaisanteries ni injures. Il y a deux ou trois petites vieilles, bourgeoises et paysannes, terrifiées de leur aventure, qui se blottissent dans un coin. P. 519. — Longpré reçoit au téléphone le message de Moravie. Il hausse les épaules avec mépris, mais aussi avec agacement et une ombre d'inquiétude. On le voit qui acquiesce, raccroche le récepteur. Après un instant de réflexion, il sonne. Parait Mynamsky : Titre : < VOICI NOTRE JEUNE HOMME QUI VEUT LE FAIRE A L'AMI DU PEUPLE. MAIS NOUS NE LE LAISSERONS PAS ALLER COMME CELA! SACHEZ-MOI SANS RETARD CE QU'EST DEVENUE LA PETITE FRANÇAISE. P. 519 kt. — L'Alouette endormie dans son fauteuil et veillée par la camérière. P. 520. — Moravie, dans sa chambre, revêt, sur sa tenue de lieutenant de vaisseau qu il ne quitte jamais, un ample pardessus d'hiver, coiffe un chapeau de feutre dont il rabat les bords, s entoure le cou d un foulard de soie, cependant que Fletcher. son chapeau à la main, le regarde en souriant. P. 521 . — Dans la rue, la nuit, non loin d'une des portes de service du Palais. Moravie et son ami. tous deux camouflés comme on vient de le voir, guettent la sortie de Paul. Celui-ci ne tarde pas à paraître, s engage d'un pas décidé dans une direction où les deux autres le suivent, bien sûrs de leur incognito. P. 522. — On les aperçoit tous trois, montant les rues étroites du quartier le plus populaire et le plus misérable de Dunebourg. Paul s'arrête devant un magasin, tire le journal clandestin de sa poche, vérifie une adresse à la lueur de la vitrine éclairée, le replie, le remet dans sa poche, s assure du numéro de l'immeuble et y pénètre. Tout de suite derrière lui, Moravie et Fletcher apparaissent, identifient la maison d'un coup d'oeil soigneux, et s éloignent après s être souri. Quelques ouvriers entrent sous le porche après avoir précautionneusement regardé autour d'eux, Titre : ■ NOUS SAVONS MAINTENANT OU ILS NICHENT. CELA POURRA SERVIR UN JOUR... P. 523. — Le salon des aides de camp. Myriamsky interroge Félicien. Réponse : " Il s est retiré dans ses appartements en emmenant Fletcher. i Myriamsky demande : « Et la petite Française ébouriffée? Félicien montre une porte, celle du cabinet impérial. Incrédulité de Mynamsky. Félicien affirme l'exactitude de son renseignement, et, après s'être assuré que personne n allait survenir, il va entre-bâiller la porte, fait glisser un coup d'oeil à Myriamsky par la fente, puis la referme doucement et se retourne victorieusement vers Myriamsky lequel parait au comble de la surprise. P. 524. — Myriamsky, revenant au palais de la chancellerie, est abordé par le petit attaché que Pauline vient déconduire de si belle façon et qui lui fait un récit animé de la scène. Myriamsky éclate de rire. P. 525. — Il rend compte de sa mission à Longpré devant lequel il a introduit 1 attaché. 77