La Revue du Cinema (1931)

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Ce rapport verbal s'illustre de la façon suivante : P. 526. — Par l'entre-bâillement de la porte du cabinet impérial, ouverte tout à l'heure par Félicien, on voit l'Alouette endormie, la caménère qui la veille, qui lève le nez au bruit, et répond par un mouvement expressif du visage à la muette interrogation de l'aide de camp. La porte se referme doucement. P. 527. — Longpré sourit à ce récit qui l'intéresse puissamment. Puis Myriamsky donne la parole à l'attaché qui refait son récit devant le chancelier. P. 528. — Cette évocation est rappelée par quelques éléments de la vue n° 511, mais choisis parmi les détails qui sont personnels au jeune fat et qui, naturellement sont seuls à l'intéresser. P. 529. — Le chancelier daigne sourire à nouveau : Titre : « DÉCIDÉMENT NOTRE MITRAILLEUSE EST EN EXCELLENT ÉTAT. IL FAUT NOUS EN SERVIR SANS TARDER. » Il congédie l'attaché et donne l'ordre à Myriamsky de téléphoner devant lui. P. 530. — Pauline chez elle. Elle essaye de lire, mais ses yeux passent par-dessus son livre. La sonnerie du téléphone la fait sursauter. A peine a-t-elle mis l'écouteur à l'oreille que son expression change. Surprise, plaisir. Titre : « C'EST SA MAJESTÉ ELLE-MÊME QUI ME FAIT APPELER AUPRÈS D'ELLE? »» P. 531. — Myriamsky, au téléphone, dans le cabinet de Longpré, souriant, répond: "Oui >. P. 532. — Pauline, transfigurée, s'habille en hâte. P. 533. — Félicien, toujours de garde dans la salle des aides de camp, reçoit, avec un considérable étonnement et une expression aussi fine que son visage le comporte, un coup de téléphone de Myriamsky. P. 534. — Myriamsky toujours sous les yeux de Longpré, donnant ce coup de téléphone à Félicien. P. 535. — Pauline entre en coup de vent dans le salon des aides de camp. Elle est épanouie. Félicien, comme s'il l'eût attendue, lui ouvre précipitamment la porte du cabinet impérial. P. 536. — Le cabinet impérial. La caménère se lève brusquement en voyant entrer Pauline. Celle-ci, très surprise de ne pas trouver Moravie, encore plus surprise du tableau qui s'offre à elle, reste interdite. La caménère lui fait une révérence pincée. Pauline l'interroge du regard. Du regard, la caménère répond : « C'est ainsi ' Et nous voici tombées de Charybde en Scylla. "Pauline s'approche lentement de la jeune fille, se penche sur elle, la dévore des yeux. P. 537. ■ — Retour de Moravie et de Fletcher au Palais. La sentinelle de garde, les agents de police qui sont de faction, le portier-chef, veulent leur en interdire 1 entrée. Moravie se fait reconnaître en riant. Confusion, excuses, regrets, courbettes. P. 538. — La porte du cabinet impérial se réentre-bâille. Moravie paraît, son col de pardessus, encore relevé. Il a fait si doucement, qu aucune des trois femmes ne 1 a entendu. Il s approche, sur le tapis épais qui recouvre le plancher. Sa figure, qui a perdu toute expression de gaîté, est redevenue mélancolique, presque douloureuse. En l'apercevant, la caménère se recule, Pauline se redresse précipitamment. Ils s'affrontent du regard. Celui de la femme est chargé de reproches, d'étonnement, de chagrin. Celui de l'empereur, ému, plein d'affection, mais en même temps d'une décision inflexible. Devant ces yeux qu'elle aime, mais qui ne lui laissent pas espérer la préférence absolue que sa nature exige, la jeune femme se détourne et veut s'enfuir. Moravie la rattrappe par le bras et la ramène avec une douceur invincible, dans le rayon de lumière de la lampe. La caménère s est éclipsée. Pauline, montrant du doigt le téléphone, demande : « Est-ce pour cela que vous m'avez fait venir? » Moravie, un peu étonné, hoche négativement la tête. P. 539. — Titre : « SI QUELQU'UN VOUS A PRIÉE DE VENIR A CET INSTANT. CE N'EST PAS MOI. MAIS QUI QUE CE SOIT, IL A AGI POUR NOTRE BIEN. > En même temps, Moravie soulève la main de l'endormie et veut la mettre dans la main de Pauline. Celle-ci retire violemment la sienne, se couvre les yeux de son bras et quitte la pièce en courant. Moravie regarde longuement l'Alouette, hausse les épaules avec mélancolie. Fletcher paraît à la porte que Pauline a laissée ouverte en s'enfuyant. Moravie 1 aperçoit : Titre : « FLETCHER, QUE FERIONS-NOUS DE CETTE ENFANT ICI? ELLE NE POURRAIT Y ÊTRE QUE MALHEUREUSE. RAMENEZ-LA A SES AMIS. » P. 540. — La rue où se trouve l'immeuble dans lequel Paul a pénétré tout à l'heure. Un taxi est arrêté non loin de là. Rappelons-nous que c'est la nuit, une nuit d'hiver. Quelques personnes sortent de la maison, explorent rapidement les environs, examinent avec soin, au passage, 1 intérieur de l'automobile. Une des personnes fait signe aux autres qu'elle ne contient que deux amoureux. Ils rient. Un des patrouilleurs revient vers la porte de la maison, fait un geste rassurant, à la suite duquel un groupe nombreux en sort, dans lequel Paul, Del Monte, Janvier, Woeikoff, etc. La portière de la voiture s'ouvre, alors, Fletcher en descend, en fait descendre l'Alouette, s'avance 7 H