La Revue du Cinema (1931)

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au-devant de Del Monte, lui remet la jeune fille, salue rapidement, s en retourne, saute dans la voiture qui s'éloigne à toute vitesse. Surprise joyeuse des révolutionnaires. Fondre. Rouvrir fondu sur : P. 541. — L'intérieur de Pauline. Fletcher, debout, très distingué, respectueux, froid correct, est en train de lui dire que la petite Française ébouriffée a quitté le Palais. La jeune femme, qu'il a trouvée tout en larmes, se relève brusquement, un sourire à la fois de triomphe et de bonheur sur la figure. Fondre. Rouvrir fondu sur : P. 542. — Le cabinet impérial. Moravie est assis à la place même où 1 Alouette dormait tout à 1 heure. Une expression de douleur ascétique sur sa figure maigre. Sa main est appuyée sur la fourrure de son chien, assis près de son fauteuil et dont la tête repose sur ses genoux de son maître Au besoin, employer le ralenti pour expliquer et explorer la physionomie de Moravie. Fondre. Rouvrir fondu sur : P. 543. — La chambre de l'Impératrice douairière. Longpré lui rend compte des événements de la journée et des menaces aui pèsent sur le vieux système monarchique. Titre : « TANT QU'IL NE SERA PAS COURONNÉ, NOS MOYENS D'ACTION RESTENT IMMENSES. » C'est l'impératrice qui dit cela, en regardant fixement le chancelier qui approuve de la tête et rassure la vieille dame en souriant. P. 544. Titre : LE LENDEMAIN. Panoramique d'une des cours du Palais impérial. De grands autocars couverts amènent et débarquent les prisonniers de Harbour, que des plantons dirigent vers un perron et une porte. P. 545. — Une immense porte fermée devant l'appareil. Les bras de deux laquais l'ouvrent solennellement. Apparaît la foule mystique. Elle remplit la salle du trône. Les derniers arrivants se pressent au fond. L'appareil occupe la place de Moravie. En apercevant celui-ci, surprise manifeste des spectateurs, aux premiers rangs desquels nous apercevons les types que les vues 517, 517 bis, 517 1er, 517 quater, 517 quinter, 398 (et celles auxquelles celles-ci renvoient) nous ont rendu familiers. Les caractères se font jour dans les différentes façons avec lesquelles les uns et les autres, les tendres et les aigris, les illuminés et les déçus, expriment cette surprise. Mais on voit, habilement mélangés à la foule, les types très nets de la vue n" 402, ainsi que les deux mouchards que nous connaissons bien. Ils se font des signes légers, accompagnés de sourires. P. 546. — Même vue, mais à rebours. L'appareil est mêlé à la foule et regarde Moravie qui entre, suivi de Fletcher et de Félicien. Les premiers rangs de têtes moutonnent devant l'objectif. Moravie doit être lumineux de passion, d'affection et d'ardeur. Mais, en même temps, le sentiment qu'il garde toujours de la gravité, de la difficulté de la tâche à laquelle il convie les hommes (ce n est pas un jeu, une bergerie, ni une effusion sentimentale) confère à sa figure maigre une expression austère, contenue, douloureuse. Cette expression n en doit jamais être absente. L interprète doit avoir ce trait de caractère sans cesse présent à l'esprit, en même temps que le feu couvant de la passion et de la tendresse. Ce mélange d'élan et de retenue explique à la fois la puissance magnétique que le jeune homme exerce sur quantité de ceux qui l'approchent, et la méfiance qu'il excite chez d'autres, les malentendus, les déceptions qu'il fait naître. P. 547. — Même vue. L'appareil a repris la place de Moravie. Panoramique de la foule, tandis que 1 empereur lui parle, explique, apaise, remercie, demande, promet. Visages extatiques des uns, sombres et défiants de quelques autres. Plusieurs interrompent, posent des questions, expriment naïvement leur déception, leurs angoisses, montrent leurs meurtrissures ou leurs effets déchirés. Le plus grand nombre, toutefois, est ému, touché, prêt au don, à l'effusion. Les agents du service spécial, mêiés à la foule, et qui, jusque-là, se taisaient, guettant la situation et les gens par petits regards, entrent en action, soutiennent les pleurards et les mécontents. P. 548. — L' appareil regarde Moravie qui ? les yeux sur la foule, qui lui parle, puis qui se tait, écoute les réclamations, recommence à parler avec une chaleur simple et prenante. P 549. — L'appareil regarde la foule. Tous se taisent, domptés, réconciliés, à l'exception des pohciers, habilement disséminés, qui essayent d'entretenir le mécontentement. Un d'eux se signale par sa mauvaise humeur. P. 550. — Panoramique de la scène Moravie s'avance, va chercher l'opposant, l'attire doucement vers les marches du trône, par la main. Expression d'embarras et d'ennui du mouchard démasqué. 79