La Revue du Cinema (1931)

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ans se masquent le visage d'une cagoule noire, font irruption chez l'épicier, se sauvent, emportant un saucisson. Le crime s'éveille peu à peu dans la foule, entraînant le défi et le ricanement. Fantômas dut être relativement facile à réaliser pour Louis Feuillade, animateur dévoué au terrible. Le succès du film fut immense. Le cinéma avait encore l'attrait du nouveau. Des personnages plus grands que nature se mouvant sur la toile, la vie quotidienne extendue à l'infini, les changements de lieu instantanés, tout favorisait Fantômas, sauf que Feuillade, le premier a compris les lois du film policier. Telles qu'il nous les a apprises, telles nous offrons à les reprendre humblement. Depuis vingt ans, on n'a pas fait de progrès dans le genre. La photographie a pu s'adoucir dans les détails. On a découvert les gros plans, le montage rapide, l'enregistrement sonore. Le film sportif à grande mise en scène, le film populiste, l'opérette luxueuse, la tranche de vie ont accaparé l'écran. Mais Fantômas, Les Vampires, Le Masque aux dents blanches, Les Mystères de New-York, restent pour nous les chefs-d'œuvre du cinéma, ceux qui ont ébloui nos yeux d'enfant caché dans la foule des spectateurs du samedi soir. L'homme à cagoule noire, l'homme au foulard 7