La Revue du Cinema (1931)

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Fantômas. — La princesse Daniloff. rouge, restent pour nous LE BANDIT, l'intelligent bandit, l'effrayant anonyme, le malfaiteur secret traqué peu à peu au cours des épisodes, et qu'on découvre à la fin pour être le sympathique fiancé, ou l'ami philanthrope, serviteur respectueux de la victime. Nous aimons le rat d'hôtel, la main qui s'avance dans l'écran, la bombe qui éclate à temps, et le détective penché sur les empreintes indéchiffrables. Un crime a été commis. Quelle belle histoire! On nous en promet un autre. Quelle passionnante histoire! Le criminel est là, mais nous ne savons pas qui il est. Nous ne voyons qu'un fantôme qu'on poursuit sans relâche. Quel appétit de spectateur. Quel phénomène! Quel prodige d'intelligence que ce bandit! Et voici la première condition de Fantômas à l'écran : L'INTELLIGENCE DE Fantomas. Fantômas prévoit tout, combine ses plans, conduit sa bande comme une armée, machine sa maison bourrée d'ascenseurs, s'échappe, sur le point d'être pris, par la porte à laquelle on ne pensait pas, et, traqué de toutes parts, s'amuse à d horribles dépeçages d'êtres humains. Fantômas conduit le jeu. Juve est son premier spectateur dont nous avons besoin pour comprendre un criminel de race. Fantômas est l'intelligence du crime. Il sait son métier. Il apprend patiemment le sien à Juve, personnage ridicule, petit élève en criminologie. Fantômas ne se trompe pas. Fantômas réussit tout ce qu'il fait. Ce n'est pas le jeu de la police que nous jouons. 2e condition : La CONDITION DE RÉALITÉ : Fantômas, personnage fictif, opère 8