La Revue du Cinema (1931)

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Né à Bielefeld en 1889, Frédéric Walter Mumau fit ses études à la vieille université de Heidelberg. A 24 ans il met de côté les diplômes de lettres et de philosophie qui lui assuraient de la considération, s'occupa de musique, puis entra chez Max Reinhardt. Il mit en scène Le Miracle au Kammerspiele et joua le rôle du chevalier. De la troupe de Reinhardt, Lothar Mendes (qui fera plus tard l'admirable Interférences) se tourna le premier vers le cinéma. Des deux films du début de Murnau, La Tête de Janus, avec Conrad Veidt et L Emeraude fatale, nous ne savons rien, pas plus que des cinq qui suivirent Nosfératu de 1921 à 1924 : La Terre qui flambe, Le Château Vogelod, Fantô res, Les Finances du grand duc. Expulsion ( 1 ). Murnaua tourné par la suite des films si différents de genre, sans lien apparent autre décoratif, que les va donc eh! technicien " ont plu sur lui avec une stupide ténacité. En réalité, l'aventure artistique des metteurs en scène allemands qui ont débuté vers 1920 fut incroyablement riche et d'une démarche si rapide qu'aucun art n'en a jamais présenté de semblable. Il a plu à Mumau de se laisser porter aux extrêmes périodes de cette arabesque. Pour lui, homme de profond germanisme, il n'est pas exagéré de voir, de Nosfératu à Tabou, une recherche forcenée des sujets les plus purs, c'est-à-dire ceux qui permettent la plus grande rigueur morale, presque moyenâgeuse et en même temps la plus belle allégresse visuelle. Cette concordance unique, qui comporte une espèce bien particulière et assez rare de visages et de décors, il l'a recherchée par le monde, lâchant pour un autre le Nosfératu (1921). — La mort du vampire. 25