La Revue du Cinema (1931)

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U.F.A. La fausse "fin heureuse" du Dernier des Homme*. que Jannings se fut éteint sur sa chaise du lavabo, de cet avis agressif où 1 auteur contre son goût personnel et pour faire une concession au public a imaginé une fin heureuse et toute de fantaisie... etc ». Voyez aussi comme il a bâclé, avec une nette répugnance, la fin de City Girl. Chaque fois que Murnau s est essayé dans le comique, il a fait appel aux plus lourds poncifs de la paillardise et de la bousti faille. Il est même remarquable de constater comme aucun moment de gaîté ou de détente ne porte, chez lui. Excepté peut-être dans Tabou, par le miracle de l'ivresse physique. Les mises en scène de Murnau sont recouvertes d une surface lisse, miroitante qui n'est pas attnbuable seulement à la perfection photographique ou aux décors à la limite de l'abstrait ; c'est plutôt une • gentillesse éparse, assez semblable au brillant artificiel de certains yeux. Mais en dessous, aucun homme ne disloque, ne rebrasse la matière spirituelle et cosmique aussi puissamment que lui. Quand ça part, tout part en même temps : décor, personnages, âme, caméra, tout à égal éloignement du réel. Un King Vidor ne perd jamais contact ; le mouvement commencé ne s'élève qu'en consultant constamment tous les points d'attache entre sa sensibilité et le monde. Sternberg possède une telle certitude qu'il échelonne sa force le long du film sur dix ou douze courbes d'intensité presque égale, mais si bien liées qu'elles s'accumulent dans le temps sans s'interférer. Murnau a tout au plus 27