La Revue du Cinema (1931)

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mêmes Parisiennes qui ont la réputation justifiée d'avoir un goût si fin. Mais, au cinéma, ce « n'est pas çà »... Alors que les stars américaines ont tant d'éclat, de cran. Voilà! le cran, l'autorité c'est ce qui manque aux nôtres. — Ce nest peut-être pas de leur faute. On semble négliger beaucoup le chapitre costumes dans le cinéma français. Pourtant je crois qu'on commence à comprendre. Mme Germaine Dulac nous a présenté Mme Tania Fédor que nous avons habillée dans Passeport 13.444 et pour l'ouverture du nouveau Gaumont-Palace. — Voyez-vous une adaptation spéciale de la mode au cinéma, afin d'éviter pour l'avenir l'effet de * démodé ». — Cela ne me paraît pas du tout nécessaire ; je ne Vois pas pourquoi un film tourné en 1931 apparaîtrait en 1840 précisément à la mode de 1940... Et d'ici là... ajoute Mme Wormser, avec une belle foi dans la grande classe de sa maison, voyez-Vous, les mots <• mode » et « démodé » n'ont pas le même sens pour moi. Pour ma part, je ne veux pas être habillée à la mode d'hier ni d'aujourd'hui, mais à celle de demain, cette mode-là, c'est celle des vrais créateurs, non des suiveurs. Il y en a peu à Paris, quoiqu'on pense, deux trois... CHARLOTTE RËVYL. Il faud rait d'abord que le cinéma comprît l'importance de la toilette pour les rôles de femmes. Cette négligence contribue à donner au décor de l'action un aspect un peu pauvre et étriqué. Mais, d'un autre point de vue, il est évident qu'un choix est à faire dans la robe et une adaptation. Cela dépend du rôle, du physique de l'actrice. Voyez une Jeanette Mac Donald avec quelle aisance elle porte ces costumes de reine d'opérette, et Françoise Rosay... — Les stars allemandes ont porté de jolies choses, mais en Allemagne où on s occupe très méthodiquement de tout, les couleurs sont étudiées sous toutes les lumières et on peut déterminer ainsi leur « rendement » en blanc et noir. ODETTE CHAMPION (Fancy). Mlle Odette Champion est arrivée à la couture par l'école des BeauxArts. Si son goût du modernisme l'a poussée vers cette forme d'art essentiellement vivante et frémissante, il la préserve aussi d'un artificiel esthétisme et du danger des ennuyeuses reconstitutions. — J ai suivi avec passion l'évolution du cinéma. Je ne pouvais pas ne pas m intéresser à la question du costume pour lequel tout — ou presque — 28