La Revue du Cinema (1931)

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D'ETOILES ...CARMAN^BARNES qui, à seize ans, publia un livre (Schoolgirl)^ qui fut condamné pour sa franchise et qui, après son deuxième ouvrage fut engagée comme scénariste, « Ecriveznous les confessions d'une Etudiante, on vous fera jouer. " Mais, pensant trop sans doute à son prochain livre, elle n'arriva pas à établir le scénario demandé. On n a pas encore vu sa fine silhouette sur l'écran. Et ce n'est pas elle non plus qui jouera les Clara Bow, c est une quatrième : Peggy Shannon. Carman Barnes attend, elle n'a que dix huit ans et déjà un contrai de cinq ans. Paramount THE DIVORCÉE, par Robert Z. Léonard. Adapté A'Ex-Wife, d'Ursula Parrott, par John Meehan. (Metro-Goldwyn-Mayer 1930.) Le jeu travaillé, sophistiqué de l'habile Norma Shearer n'a presque jamais de défaillances dans ce film qui commence seulement à ennuyer vers les tout derniers mètres. Le scénario qu on a tiré d' Ex-Épouse est adroitement simplifié et pourvu d'un dialogue net et vivant qu'une très bonne troupe parle avec une aisance appréciable. Citons en tête de cette troupe Chester Morris, dont la belle allure brutale convient particulièrement au caractère obstiné, ours et tout d'une pièce de son rôle, et Robert Mo ntgomery qui joue à merveille un jeune et agréable noceur. La mise en scène de R. Z. Léonard est un peu sommaire et conventionnelle, mais elle obéit aux règles infaillibles d'une solide expérience. Le mouvement du film est rapide, facile, naturel et, dans une assez grande mesure, aide à faire passer les côtés puérilement théoriques de 1 histoire — ils n ont pas pu traiter le problème conjugal sans avoir l'air de servir une thèse. Pour en revenir à la mise en scène : si l'on regrette que les décors rappellent un peu trop la convention de la scène (ou du studio) et, ressortis pour la cinq, six ou septième fois du musée-magasin du décorateur Cedric Gibbons, ne suggèrent pas le moins du monde l'atmosphère particulière des lieux qu'ils représentent : un dancing de Broadway et un dancing de Montmartre, un salon riche et un studio moyen, tout ça est fait sur les mêmes modèles... si donc on peut regretter ce manque de soin ou de moyens dans la « direction artistique », on peut goûter la façon dont l'heureux Robert Léonard a dirigé les personnages de La Divorcée. Les moments où les deux époux qui s'adoraient commencent à perdre leur mutuelle confiance et à s'épier, se mentir par des gestes supplémentaires et à se dire n'importe quelles bêtises en pensant violemment, douloureusement à la seule chose qui les affecte sont particulièrement remarquables. 57