La Revue du Cinema (1931)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

La musique de fond qu'on a tout le long de la bande réenregistrée sur le dialogue est parfaitement superflue. J G A P. S. — Nous sommes très contents de voir La Divorcée, mais ce film date déjà de plus d'un an et Norma Shearer a tourné, depuis, trois nouveaux films. La M. G. M. va-t-elle attendre encore un an pour présenter ses productions de 1931 ? REVUE DES PROGRAMMES CIRCUIT PATKE-NATAN. Il sera, je pense, difficile de nier que Tout s'arrange amuse le public; vaudeville heureusement sans prétentions, aux effets rebattus.au comique pour la plus grande partie verbal, il contient toutes les ficelles attendues propres à distraire les gens pas difficiles que nous sommes quelquefois et une pointe de vulgarité qui enchantera la clientèle. Il est joué sans ennui par de bons acteurs, tombant d'ailleurs assez généralement dans le cabotinage difficile à éviter avec ce genre de production. Il n'est, bien entendu, pas question ici de cinéma. Vu par la même occasion une production intitulée Amour et quadrille, dont la réalisation, l'interprétation, la projection, etc., font le plus grand honneur au courage de ceux qui les entreprirent. Le public n'a cependant encore rien démoli. Il paraît qu'un film, c'est un rêve; et effectivement on croit rêver, partagé entre la honte et la stupeur. ./. L PARAMOUNT. — La présence de Pierre Batcheff et de Thomy Bourdelle ne suffit pas à faire accepter le lamentable Rebelle, réalisé par Adelqui Millar. OLYMPIA. — Evidemment il s'agit seulement de profiter de la publicité dont a profité le nom de Jeanette Mac Donald. La bande franco-sonore et tnllante qui passe sous le titre L Amant de rr.inuit ne présente pas le moindre intérêt. Pour ceux qui ont cru y voir une revenante, mentionnons que ce film, Oh! for a Man, a été tourné avant le fameux accident. MIRACLES. — Nous n'avons pas encore vu Cœurs brûlés. Reprenons, pour vous renseigner, ce qu en disait, entre autres, ici même, Anne Mauclair dans son courrier d'Hollywood d'avril : « Le Morocco, de Sternberg, va sans doute stimuler en France la critique qui ne manquera pas de signaler certains défa;ts, immédiatement apparents d'ailleurs, tels que l'inexactitude excessive des tableaux représentant la vie de garnison des légionnaires du Maroc; la lenteur de développement d'une intrigue assez ténue; l'invraisemblable enfin d'une image-dénouement que nous montre l'héroïne retirant ses escarpins pour suivre pieds nus un détachement de troupes à travers le désert. Et pourtant Morocco est un beau film, étonnamment lumineux et fondu tout à la fois. Car Sternberg a obtenu de ses interprètes une souplesse si harmonieuse qu'ils cessent, au cours de cette histoire, d apparaître sous le fard de leurs personnages anciens auxquels nous étions habitués... » WASHINGTON-PALACE. — Pour attirer les touristes américains et anglais, la direction de ce cinéma de langue anglaise programme uniquement des productions qui sortent tout frais des studios. Ce ne sont pas souvent les plus intéressantes, et comme seule la compagnie Paramount consent à lui louer des films, le champ est un peu trop restreint. Il est étrange que des sociétés comme M. G. M., Warner Bros, Universal ne comprennent pas quelle simple valeur de propagande pourrait avoir la projection de leurs meilleures productions à Paris. C est elles qui devraient chercher à les placer. Le succès de City Streets auprès du public français aurait dû leur ouvrir les yeux. Ce ne sont pas les titres qui manquent : 77ie Great Meadou), Min and Bill, the Secret Six, Paid, Trader Horn, A Free Soul, chez Métro. Illicit, Smart Money, The Maltese Falcon, Chances, chez Warners. Seed, Dracula, chez Universal, et certaines productions Pathé et Radio ou certains films de Frank Capra chez Columbia. Sans compter que dans la production Paramount, nous aurions vu avec plus de plaisir The Royal Family ou Broadway, Up Pops the Devil, The Vice Squad, An American Tragedy ou n'importe quelle bande avec Ruth Chatterton ' The Right to Love ou Unfaithful , que l'épouvantable Night Angel ou le pauvre, si pauvre / Take this Woman où on a laissé perdre leur temps à ces deux beaux personnages : Gary Cooper et Carole Lombard. Juste une minute intéressante, celle où Carole (qui vient de devenir Mrs. William Powell) marche l'air préoccupé, en regardant de côté, — exactement comme l'excellent Bill Powell. Mimstisme, imitation ou leçon de jeu? En tout cas ce n'est ni à Mm° Gering, ni son metteur en scène associé, Slavko Vorkapich, que nous devons cette minute. ÉLYSÉE-GAUMO.NT. The Outsid er, par Harry Lachman, nous a donné une bien minable idée de l'actuel cinéma anglais. Nous parlerons le mois prochain de Kick i • le dernier film peutêtre. où l'on peut voir Clara Bo,v. Cette curieuse production de Richard Wallace contient des scènes très dramatiques et très dures contre les méthodes de la police américaine. — A. J. 58