La Revue du Cinema (1931)

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peut être vue par l'expérimentateur qui regarde sur un tube horizontal placé sur le côté de la caméra. Tout va bien. On tourne! Le ronronnement régulier du moteur se fait entendre. L'obturateur à ailes qui coupe le faisceau lumineux à intervalles réguliers commence ses tours. Ces intervalles permettaient autrefois d'ailleurs de faire, sur le film, le contrôle exact du temps. Aujourd'hui, on enregistre une montre dans un petit coin de la pellicule et tout est dit. On enregistre ainsi pendant des heures et des heures. Et se constitue tout un précieux ensemble qui, peu à peu, explore méthodiquement des champs nouveaux d'investigation. Ce que sont ces champs et les certitudes qui nous sont apportées, c'est ce qu'il est nécessaire d'étudier maintenant. L. Escoube. LA SITUATION DU CINÉMA AMÉRICAIN DANS LA CRISE ÉCONOMIQUE Le cinéma résiste bien à la dépression économique. Alors que 1 .349 banques sautèrent, au cours de 1930, aucune entreprise cinématographique importante ne connut la faillite. La situation comporte cependant des causes de graves difficultés. Les exportations qui entraient autrefois pour 40 % dans le chiffre total d'affaires sont réduites dans une proportion importante. Le marché intérieur lui-même présente une diminution de capacité d'absorption d'environ 6 %. Comment réagissent les grandes compagnies? Partout, une question est à l'ordre du jour : réaliser des économies. Suivant les firmes, la méthode diffère. Chez Métro-Goldwyn, par exemple, Louis B. Mayer s'est opposé à une réduction de salaires du personnel. Il cherche plutôt à diminuer le prix de revient de ses productions. — Il est temps d'éliminer les parasites, les bluffeurs, les boys qui fumaient négligemment des cigarettes, au bout de leurs longs porte-cigarettes, dit-il récemment (Le conseil serait bon à suivre aussi chez nous.) Une nouvelle organisation de travail a été mise sur pied. Elle comporte, à l'image des institutions américaines, une sorte de Chambre des représentants constituée d'un délégué par département, un Sénat formé par les directeurs, enfin un gouvernement constitué par Louis B. Mayer, lui-même. Ce système aura pour but de rechercher les moyens propres à diminuer les frais de production. Chez Paramount, Warner Brothers, Universal, des procédés plus rigoureux sont mis en vigueur. Les salaires subissent des compressions sévères. 7 \