La Revue du Cinema (1931)

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bibelots, de ces teintes foncées, de ces papiers fleuris, de ces pla/onniers style « Art Décoratif » et des surfaces chocolat dont les films muets s'encombrèrent. Des décors en enfilade sont également permis. Témoins ceux de Gys pour L'Amoureuse aventure, et celui de Pas sur la bouche, très vaste, que construisit Schildkneckt. D'autres décorateurs excellents devraient trouver place dans cette étuae. Je m'excuse de ne pas les nommer tous. Au moins pourrai-je citer Aguettand, Pierre Kéfer, Jacques Colombier, décorateurs de Pathé Natan, et signaler Loubokoff pour ses décors d'Un soir de rafle. Le cinéma français, déjà si pauvre en, artistes de toutes sortes, en scénaristes, en metteurs en scène, en opérateurs, n'a pas non plus beaucoup de décorateurs qui sachent concilier les exigences du cinéma parlant avec celles de l'esthétique, ou simplement du bon goût. Le Million, Sous les toits de Paris, Jean de la Lune, David Golder contiennent des décors remarquables. Mais si l'on veut produire une œuvre de valeur, il ne faut plus traiter négligemment le décor de cinéma, et diminuer les crédits et le temps affectés à leur construction. Un beau décor ne doit pas accaparer tout 1 intérêt du spectateur. Mais il ne doit pas non plus le choquer ni lui imposer son exiguïté et sa banale insuffisance. Certes, il est vain de tout asservir au cadre. Mais enfermer une belle histoire dans des décors indigents ou mal composés, n est-ce pas le fait de la bêtise et de l'incompréhension de certains producteurs du cinéma français? Lucie Derain. L'influence de I atmosphère René Clair-Meerson qu on a déjà pu remarquerdans Je serai seule après minuit, apparailra encore plus netlemenl dan s l ' A m o u reuse Aventure (décors de Robert Gys). Tous les films français vontils désormais être situés sur ou sous les toits, et dans la grisaille stylisante? 31