La Revue du Cinema (1931)

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A la page précédente, à gauche : JOSEF_VON STERNBERG pendant la prise de vues du procès de son American Tragedy. A droite : ROUBEN MAMOULIAN. directeur de City Streets, qui va faire un nouveau film, parlant, avec l'histoire de Stevenson : Dr. Jekyll and Mr. Hyde. Ci-conlre : JEAN RENOIR, dirigeant Georges Flamant dans une scène de La Chienne. pendant les passages poignants du film : quelle ânerie vont-ils encore dire maintenant? On " dubbera » beaucoup cet hiver. Que le cas Horn reste un sérieux avertissement de ce qu il ne faut pas faire. Quant à ce qui nous intéresse, au sud, rien de nouveau. Le noir, s il n est pas la brute hurlante, est le bon chien de garde qui brutalise ses frères, cure les pieds du maître blanc pendant le repos de la halte et se fait tuer à sa place en temps utile. Jean Lévy. PARTIR, par Maurice Tourneur, d'après Roland Dorgelès (Paihé-Nalan). Traiter dans un film le sujet de Partir, c'était s'exposer au danger du conventionnel, de I effet attendu, de la platitude, que représente 1 idée du départ. Le cinéma vit du pittoresque comme d une maladie exaltante. Encore faut-il un pittoresque de quelque valeur et non une histoire banale, rapide, privée, au bénéfice d'une action trop exigeante par sa nullité, des détails vivants qui doivent donner son relief au roman de Roland Dorgelès. Le film de Maurice Tourneur est mal découpé. La part de la mise en scène serait sauvegardée si une interprétation déplorable n enlevait tout caractère aux personnages. Une seule actrice, Ginette d'Yd, une débutante, possède dans son visage et dans sa voix une qualité qui sera utilisable, si elle ne se force pas. L. C. 51