La Revue du Cinema (1931)

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COUPE LONGITUDINALE ment les financiers huluberlus de Francis de Miomandre. Mais GrimoinSanson était parfaitement sérieux, savait ce qu'il voulait, et le réalisa. Malgré les difficultés insensées qu'elle présentait, cette expérience bizarre fut poussée jusqu'au bout, et n'échoua qu'à la veille de connaître un succès triomphal, et dans des conditions d'une absurdité écœurante. L'idée en route, que restait-il à faire? Construire les appareils de prises de vues, tourner les films (le projet de photographier seulement une ascension s'élargit vite), construire les appareils de projection, construire le cirque où se feraient les séances, disposer à l'intérieur le décor du ballon. Presque rien. D'abord l'argent. L'Exposition est exigeante, mais une sous-location du pourtour du cirque à un restaurant équilibre le budget. Grimoin-Sanson installe une petite usine et met en quatre mois son appareil à dix enregistreurs au point (1). Les appareils prêts, l'inventeur (qui dans l'intervalle a trouvé le temps de financer un voyage d'exploration à Madagascar et de fabriquer un cheval artificiel) part pour prendre ses films. (Il s'éloignait à regret, laissant la construction des projecteurs et du cirque à des gens qu'il avait tort de croire de confiance.) Il filme la grande place de Bruxelles, se fait écharper à Barcelone, le vacarme de ses caméras troublant le bon désordre des courses de taureaux; il filme la mer à Biarritz, il va voir le prince de Galles qui l'insulte (guerre du Transvaal), photographie quand même l'embarquement des troupes à Southampton. revient à Paris, où les choses commencent à se gâter, repart en Tunisie filmer une fantasia chez les Souassis. Il rencontre là-bas un de ses compatriotes cantonnier dans le désert, tourne une fantasia que nous donne (1) 16 images par seconde, pellicules de 70 m/m de largeur. 9