La Revue du Cinema (1931)

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nières traces de cette histoire incroyablement stupide. En 1910, les bandes sont détruites par les inondations.) On aime mieux ne pas se représenter Grimoin-Sanson errant dans le cirque sonore et vide du Cinéorama, traversant le restaurant Kammerzell que les clients, attirés jadis par le spectacle, ont abandonné depuis longtemps. Le destin a ménagé depuis d'heureuses revanches à ce grand précurseur. Il n'importe. La catastrophe du Cinéorama. qui le ruina provisoirement, et lui causa en son temps un terrible chagrin, reste le plus pénible souvenir de son existence jadis cahotique. Telle est l'histoire du Cinéorama. Il ne nous en reste plus que des souvenirs pittoresques et, aux Arts et Métiers, l'imposant projecteur aux dix yeux, juché sur un lourd trépied, dans un coin d'une salle où tout, sans la modestie de Grimoin-Sanson, sans d'étranges combinaisons, devrait signifier son éloge. Jean Lévy. COUPE DU CINÉORAMA 11