La Revue du Cinema (1931)

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Ayant manqué le côté « pittoresque du music-hall », il restait à M. Genina le côté « vie privée d'une grande vedette ». Disons tout de suite que ça n'est pas brillant non plus, en grande partie par la faute de Mlle Jane Marnac. Mlle Jane Marnac n'est pas une vedette, au sens populaire du mot. Au physique, elle déplaît; elle manque de beauté sans atteindre au prestige hautain de la laideur. Son jeu, d'autre part, est hésitant et conventionnel. Enfin sa personnalité n'est pas assez forte pour supporter le poids du rôle. Mistinguett, avec tous ses défauts, aurait du moins fait de Jane Diamand un personnage gouailleur, brutal, avec des réparties vives et cinglantes, et on eût senti chez elle un grand fond de lassitude et d'amertume. En outre, elle aurait porté les plumes autrement qu'un cheval de corbillard.. Mais chez Mlle Jane Marnac, on ne rencontre ni talent, ni puissance, ni grâce. M. Jean Gabin est le seul acteur correct du film. Obligé de se conformer à un dialogue souvent ridicule — en particulier quand il est en argot — il s'en tire non sans élégance et se montre même excellent dans la scène du commissariat de police. M. Pierre Meyer satisfait à son habituel exhibitionnisme. Son rôle de roi des Kabyles lui permet de coiffer les plus suaves turbans et de laisser traîner derrière lui les plis somptueux du lamé d'or. André R. Maugé. A YANKEE IN K1NG ARTHUR/S COURT (Le Fils de l'Onde Sam chez nos aïeux), par DAVID BUTLER, d'après Mark Twain. (Fox.) Ce n'est pas que cette longue comédie soit particulièrement drôle, mais elle se développe avec suffisamment de fantaisie pour ne pas ennuyer et la richesse de la mise en scène (y compris les fausses barbes), le jeu des acteurs, le comique de quelques situations, un dialogue démarqué de Mark Twain (sans calembour) et la froide confusion des époques où le téléphone et les autos voisinent avec les chevaliers bardés de fer et les tournois, sont autant d'atouts pour elle. Un marchand de T. S. F. qui répare le poste du château du pays, reçoit une armure sur la tête. 11 rêve qu'il est à la cour du roi Arthur, est arrêté, condamné à être brûlé comme magicien, mais son carnet de poche lui indique qu'il va y avoir une éclipse. On lui fait grâce s'il fait revenir le Soleil. Nommé premier ministre, il dote le royaume des inventions les plus modernes : travail à la chaîne, téléphone, etc., se bat au lasso contre un chevalier dans un tournoi, découvre son ancêtre et dès lors veille sur lui avec un soin touchant, parce que, s'il meurt sans enfants, lui ne pourra plus naître. Il est enlevé par la belle reine Morgane qui l'invite sans façons à entrer dans son lit. Son refus lui vaut la pendaison, mais son ancêtre et ses cavaliers arrivent en avion, en auto, en tanks, avec fusils et bombes, pour le délivrrer. Il se réveille et le film se termine.. Will Rogers est avec bonne grâce le héros de toutes ces aventures. Il est drôle et sympathique. Myrna Loy est la belle et troublante reine Morgane, encore plus désirable que jamais dans des costumes très savants. (Parlant américain projeté à Edouard VII.) Georges Martell. 51