La Revue du Cinema (1931)

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metteur en scène et d'autre part que Sternberg a mal composé son film, puisque la deuxième partie qui retrace les différents détours d'un procès nous paraît longue et souvent monotone. Pour achever ce jugement trop rapide, il faut encore remarquer que les films comiques présentés, sauf ceux de Laurel et Hardy, sont franchement mauvais et d'un humour très laborieux. Le seul domaine où des progrès sont à signaler est celui des dessins animés. Un renouvellement est à signaler. Des nouvelles recherches sont constamment tentées. Le public, d'ailleurs, est très conscient de ces progrès et fait un énorme succès aux dessins animés. En résumé, l'on peut écrire que la production américaine de 1931 est quelconque. On ne sent, sauf dans la technique, aucune nouveauté. Il manque an cinéma américain un esprit neuf, une tendance. Les producteurs piétinent. Les metteurs en scène en général semblent prisonniers des formules. Les scénarios sont des imitations d'imitations. Après avoir assisté à tant de films on ne peut être que pessimiste et l'on ne craint pas d'affirmer que selon toute probabilité le règne du cinéma américain s'achève. Philippe Soupault. REVUE DE LA PRESSE ET DES INFORMATIONS UNE INCROYABLE CONFESSION DE M. GINISTY. — M. Nino Frank est allé interviewer M. Ginisty qui préside depuis si longtemps avec tant de bonheur aux destinées de la Commission de Censure Cinématographique. (Pour Vous . 1er octobre.) M. Ginisty s'est plaint souvent d'être le bouc émissaire de toutes les attaques, de toutes les critiques violentes dirigées contre la Censure, alors que sont représentées au sein de la Commission les Affaires Etrangères, la Justice, l'Intérieur, la Sûreté. Il ne s'agit pas cette fois de s'en prendre à M. Ginisty lui-même, mais de reproduire avec les quelques remarques qu'elle mérite l'incroyable confession qu'il a fait à Pour Vous. Si j'écris «confession », qu'on me comprenne bien: M. Ginisty ne s'est pas mis à genoux pour confesser ses torts et demander l'absolution. Non pas. Il a seulement raconté avec la trop grande bonne volonté d'un vieillard les petites ficelles de la Censure ; nul doute qu'on ne lui en tienne longtemps rigueur en haut lieu. Mais faut-il vraiment le plaindre ? Je lui laisse la parole : 61