La Revue du Cinema (1931)

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tenait ce film acait réalisé en Amérique quelques bandes tel Fifty Millions Frenchmen nettement injurieuses pour nous. Je n'ai pas vu ces films, je ne peux rien vota dire de précis ; en tout cas avis nous était donné de mettre à l'ostracisme la production de cette firme pendant un certain temps. L'Opéra de Quat'sous a été une des victimes. » Et voici l'aveu. Ce n'est pas parce que le film est révolutionnaire ou tendancieux ou n'importe quoi qu'il est interdit, c'est parce que, se fiant à des informations relatives à des films qu'ils n'ont pas vu et où on ridiculisait les Français, ces messieurs de la Censure font des représailles. A la suite de cet interview qui fit quelque publicité à l'interdiction du filin de Pabst on a pu lire (enfin !) un article estimable dans Le Populaire du 12 octobre, où Roger Lesbats proteste, expose les faits avec précision et passe en revue les différentes coupures réclamées dans L'Opéra de Quat'sous par la Censure sur la pression des différents ministères et de la Préfecture de Police. T. S. F. PROGRAMMES ET LUMIERE ET RADIO. — A signaler chaque semaine les articles de .1. Vincent Bréchignac sur le cinéma, paraissant sous la rubrique : « Images parlantes ». Ces articles intelligents et sympathiques où il laisse une large place à la production parlante étrangère méritent de ne pas passer inaperçus parmi toute la pauvreté, la servilité, l'insuffisance de tant d'autres de ses confrères. L'ECRAN LARGE. — Compte-rendu d'un discours de S. M. Eisenstein prononcé à une réunion des ingénieurs techniciens de l'Académie de Motion Picture Arts and Sciences où se trouvaient conviés les Producteurs, à Fox-Hills Studio Hollywood), le 17 septembre. (Close Up). Considérations sur la largeur actuelle de 1 écran. Humour. Il envisage un écran en hauteur, pour tout ce qui existe de vertical dans le monde, puis un écran en largeur, pour satisfaire tout ce qui existe d'horizontal dans ce même monde. 11 en arrive à cette conclusion qu'il convient de construire un écran carré, capable de s'élargir à volonté, en haut, en bas, à droite, à gauche, jusqu'à occuper une place sensiblement égale à celle de l'écran large (sans doute un procédé analogue à I'hypergoxar). La différence de dimension de la projection serait obtenue par des (c caches ». Il conclut en faisant confiance au Grandeur-Film qui doit remplacer dans un avenir très bref le cinéma actuel. Et il termine par l'expression française, pour le moins inattendue : « Le roi est mort, vive le roi ». L'ensemble du numéro de la Revue des Vivants spécialement consacré au cinéma (octobre) est très intéressant par la diversité, mais apparaît également quelque peu confus. Confus en particulier sont l'article purement spéculatif de Léon-Pierre Quint (Du Cinéma Parlant), et celui de Georges Altman (Esprit du Film) désordonné et pleins d'inutiles concessions. Sont plus utiles et plus agréables à lire : Le Cinéma au Service de la Science, par Jean Painlevé ; Georges Méliès, magicien, par André R. Maugé ; l'Irréalisme et le Cinéma, par Georges Herbiet. Enfin on pourra se référer utilement à deux études très importantes et très complètes, rangées dans la rubrique « Le Cinéma Trahi ». Dans l'une, J. G. Auriol analyse très lucidement, dans sa presque totalité, la question de la Censure : La Censure peut tuer le Cinéma. Après avoir passé en revue les règles et les mystères du fonctionnement de cette institution dont l'existence est particulièrement déplacée en France, il en vient à expliquer les méfaits les plus graves et les conséquences presque directes de son influence. En effet, la 63