Le Courrier du Cinéma (juin 1937)

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LE COURRIER DU CINEMA INTERPRETATION : RAIMU ... Michel SIMON ... Jean Tissier ... Charlotte Lysès . .. Suzy PRIM ... Germaine AUSSEY ... Pierre Finaly ... Génin ... Mila Parély . .. Paulais . .. Jacques Bousquet. CARACTERE DU FILM. — La bouffonne histoire à quiproquos, dont Tristan Bernard est l’auteur, a été adaptée au cinéma dans une forme d’ironie fine; les tours ingénieux de l’imbroglio causé par la présence de deux jumeaux qui s’ignorent dans la même ville ont des facettes brillantes auxquelles le public ne résistera pas. RAIMU joue trois rôles, très différents, accompagné d’une troupe de premier ordre où les silhouettes cocasses ne manquent pas. Cette comédie est construite par un maître ès-théâtre qui n’a pas été trahi par son adaptateur à l’écran, ce qui nous donne un divertissement de la meilleure qualité française. INTERPRETATION. — RAIMU dans son triple rôle est excellent et surtout remarquable en jumeau d'Amérique. Michel SIMON campe un ami narasite avec verve et l’on remarque Génin dans une silhouette de frotteur abruti ou’il remplit avec truculence. Suzy PRIM joue l’énouse jalouse; Charlotte Lysès la belle-mère acariâtre et toutes deux ont un métier infaillible. On admirera la gentillesse de Mila Parély et la plastique de Germaine AUSSEY. DA el Serious parle Le VI imontante épopée populaire MENILMONTANT quittant sa salle d’exclusivité des Boulevards, part rejoindre cette semaine les auartiers ponulaires pour 1esquels ii fut ronçu et. réalisé nar Yves Mirande et René Guisart. C’est en effet un film populaire. Certains l’accueilleront avec joie car ils y retrouveront des rues et des maisons de leur auartier. des personnages qui pourraient faire partie de leur famille ou de leurs amis. Les autres, avec émotion, car ils seront sensibles à cette épopée populaire. Au milieu de ces personnages pauvres apparaît bientôt une grande dame, riche, que le hasard leur fait rencontrer par l’intermédiaire d’un bijou perdu et qui, en récompense de leur honnêteté, se transforme en bonne fée, en réalisant leur voeu de toujours: créer un jardin d'enfants où les gosses trouveront un peu de luxe et de bonheur. Quelle sera la réaction au vublic devant cette femme? Lui serat-elle sympathique en dépit de ses millions ou son acte de bonté lui semblera-t-il une excentricité? Valentine Tessier qui incarne avec son grand talent le rôle épisodiaue de Mme Collinet, nous donne ici quelques impressions sur ce film. — Je crois que ce film plaira au grand public. rar le dérar reconstitue fidèlement certaines parties du quartier dont re film norte le nom et, de plus, tous les personnages sont sympathiques. Du moins, je l’espère. Je pense que le public éprouvera de la sympathie à l’égard de ces personnages en même temps qu'il acceptera peut-être l’idée qu’il y a aussi de braves gens chez les riches. Pour moi, le personnage de Mme Collinet me tentait par son côté sympathique et bon. Il me plaisait d'interpréter le rôle d’une femme élégante, mon premier rôle cinématographique de ce genre. aui découvre chez des êtres humbles de grands sentiments de générosité. Il est évident que dans l'esprit de cette femme. Madame Collinet. aui n'avait jamais vécu que dans son milieu, de pareils sentiments re pouvaient exister que dans l'imagination des romanciers. Et la découverte soudaine que de tels êtres existaient vraiment n'étaitelle pas une raison suffisante pour lui faire dépenser une vetite fortune ? Une autre chose me tentait aussi dans ce film. Cet aroœent allait servir à adoucir la vie d’une auantité de gosses. il allait leur apporter un peu de luxe. de joie. et ... j’adore les enfants x Vous voyez aue ce film avait de quoi me séduire. et j'espère qu’i] séduira aussi le public. | Réalisé dans une atmosphère de gaieté et de camaraderia charmante, à laquelle Yves Mirande, scénariste et superviseur, ap UE umeaux . Brighton” 19 Scènes de “Jumeaux de Brighton” (France-F'ilm) portait, en dépit de sa jambe cassée dans un récent accident d’auto, sa bonne humeur et sa verve coutumières, ce film m'a laissé un excel'ent souvenir, quoique mon rôle assez court n'ait pas nécessité ma présence quotidienne au studio