Le Courrier du Cinéma (fév 1953)

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Nous attirons l'attention des cinéphiles sur cette production particulièrement attrayante. Sous son affabulation, disons populaire, ce film pose la grave question de la responsabilité. Tout individu jouit du libre arbitre, agit à sa guise et se croit maître de sa conduite. Certes, cela est vrai jusqu'à un certain point. Et le point de démarcation est celui où un geste engage l'avenir. Le sien et celui des enfants. Ici c'est moins la faute de la mère que Paul Martin juge fret qu'il se refuse à condamner) mais c'est surtout la répercussion de cette faute pour lui-même et sa petite fille que le film illustre et de telle sorte qu'on est tenu de réfléchir. Extrêmement moral, ce film met le doigt sur la terrifiante responsabilité de celle qui a voulu être mère et qui, un jour, par erreur où autrement, a failli à ce devoir sacré qui à nom: la dignité. Le mari ne doit pas avoir à rougir des actes de sa femme: les enfants non plus. Ces notes hâtives — nous reviendrons sur ce film — doivent nous inciter à le voir lors de sa sortie. Î| est de ceux qui prennent la valeur d'une généreuse action parce qu'ils ne craignent pas de dire certaines vérités, hélas, si aisément ignorées. André LeGall {Paul Martin) et la petite Zizi