Le Film (jan 1926)

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Re ES ee 2 oi on MONTREAL, JANVIER 1926 Un nouveau genre d’exercice. EDNA MARION et LA URA LA PLANTE, de l'Universal, tirent à la corde avec un jeune lion, pensionnaire de la grande ménagerie de l'Universal. C’est un jeu qui n'est pas à la portée de tout le monde. qui avaient été replacées par inadvertance avec les autres dans une boîte à accessoires. Il me vint une idée épatante: je déci dai de poser dans une attitude peu banale, en train d'allumer ma cigarette avec une bombe. Je pris donc un de ces objets que je croyais parfaitement inoffensif et l’allumai; au moment où je m'en approchais avec ma cigarette. Par bonheur, à ce moment quelque incident providentiel dont je ne me souviens plus, me rappela un peu en arrière et c'est ce qui me sauva la vie, car J'aurais eu certainement le visage mis en pièces quand elle éclata car j'en avais allumé une vraie. Je fut quatre Jours entre la vie et la mort, et les docteurs disalent que je perdrais la vue. De fait, j'avais le visage pas mal massacré. L'un des docteurs, cependant, ne perdit pas confiance et grâce à ses soins, Je guéris complètement mais on se doute après combien d’angoisses alors que je pensais rester aveugle. Pendant des mois j'avais été dans l'incertitude, même lorsque je sus que je conserverais la vue, car je me pensais défiguré au point de ne plus jamais pouvoir jouer; auquel cas j'aurais alors essayé de diriger. Enfin la destinée me fut clémente et je guéris au point de ne conserver plus aucune trace de ce fâcheux acci Il semble au contraire que ma carrière n’en fut que plus affermie; je complétai Haunted Specks puis commençai d’autres comédies en ayant soin, par dessus tout, de ne jamais tomber dans la trivialité. Après l’un de mes voyages à New-York, Roach s'installa dans sa présente organisation de Culver City où mes comédies prirent de l'extension; de deux rouleaux, elles passèrent à trois, puis quatre, cinq et enfin six, nombre que je ne veux pas dépasser car avec six mille pieds de film on peut développer n'importe quel sujet. Telle est l’histoire de ma vie jusqu'ici et qui est exempte de toute mauvaise action grâce aux bons enseignements de mes parents. Je n'oublie pas non plus que si Je suis arrivé au succès, Je dois en savoir du gré à tous ceux qui ont travaillé avec moi et par conséquent contribué à ce succès. L. E. OUIMET res 0 “Twentieth Century Unlimited”’, tel est le titre de la prochaine production d'Edwin Carewe pour la First National. Ce directeur bien connu est de retour ; en Californie ‘après avoir com TAC MOLÉ ALL DOROTLN MeRAILI deu JO rer NES le Dorothy MacKaill a le prin dent. ‘ une scène de “Joanna”, vue First National. cipal rôle.