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Virginia Bruce
Elle est, à proprement parler, la conséquence d’un pari, d'un défi même !
Lorsqu'elle quitta Minneapolis, dont elle était originaire, ‘pour suivre, à Los Angeles, les cours de l'Université de Californie, Virginia Bruce ne supposait pas que le cinéma pouvait être pour elle une carrière possible.
Un soir, au cours d'une réunion intime d'amies de collège, une jeune New-Yorkaise, évoquant les difficultés qu'éprouvent les artistes pour devenir célèbres, déclara qu'il lui paraissait impossible, notamment, qu'une jeune fille inconnue des producteurs püût, du seul fait de sa beauté et de ses qualités artistiques, se faire engager, par une grande firme, à Hollywood, la grande cité voisine du cinéma. Virginia Bruce possédait alors, — et elle l'a encore, — un esprit de contra
| ‘ORIGINE de la carrière de Virginia Bruce est fort curieuse.
diction très poussé. Elle répliqua qu'il lui paraissait tout à:
fait possible qu'une femme belle, intelligente, soit engagée pour filmer sans être pourvue d'aucune notoriété ni recommandation.
— Tu es pourtant belle, lui répondit l'amie ; eh bien, je te mets au défi de te faire engager à Hollywood !
LE Fizm
— Je relève le défi! s'écria Virginia. Avant huit jours, moi qui n'ai jamais entré dans un studio, je serai engagée et je tournerai un film |!
Le lendemain, revenue à la réalité, la jeune fille ne put s'empêcher de regretter d'avoir aussi délibérément contredit sa camarade. Mais comme son amour-propre était en jeu, elle se lança courageusement à l'aventure. Chaque matin, elle se présentait dans les bureaux de recrutement artistique des principaux studios de Hollywood.
Ce fut, hélas ! sans résultat. Le sixième jour, elle était découragée, et surtout humiliée. Il lui restait encore un bureau à visiter. En traversant la cour d'un studio, elle rencontra un homme qui la regarda attentivement et qui la suivit jusqu'à « l'office ». C'était un important metteur en scène de ce studio.
Deux heures. plus tard, Virginia sortait du studio où elle avait effectué un double essai de «photogénie » et de «phonogénie ». Le metteur en scène voyait en elle le type de la «femme de la classe moyenne» américaine. Virginia avait même un rôle dans un film que l'on allait tourner !
Ses succès furent rapides et nombreux. Mais son mariage avec John Gilbert eut moins de succès ...
H Robert Armstrong a souvent joué, à l'écran, des rôles de
<tough guys » et de durs-à-cuire. Aussi, quand il va dans les clubs de nuit, ce qui lui arrive souvent, il rencontre parfois des ivrognes qui lui disent : « Ah! tu es un dur ; si tu veux te battre, j'attends ! » Et comme Armstrong est parfois accompagné d’une charmante personne, il préfère éviter la bataille... et il se hâte de déguerpir.
M Certains grands cinémas américains commencent à employer l'écran Magnascope. C'est un écran spécial, de plusieurs fois plus grand que l'écran ordinaire ; il sert surtout pour les films possédant de grands plans extérieurs où les détails ont leur importance, par exemple, des vues d'ensemble d'une bataille, les scènes à grande figuration, etc. M Deanna Durbin apprend le français depuis plusieurs mois. Elle ne parle pas encore très bien mais elle lit ellemême toutes les lettres qu'elle reçoit en français.
H Calling all Marines, production Re
public, verra les débuts de vedette de Donald Barry. Cet acteur a déjà joué dans Tobacco Road, dans Wyoming Outlaw et autres productions.
M La censure de Will Hays interdit
que les héroïnes féminines de films portent des chemises de nuit de soie dans les scènes de chambre à coucher.
EH Il y a à Hollywood plus d'hôpitaux pour chats et chiens que d'hôpitaux pour personnes.
A une récente “ première “ de gala, à Hollywood, les grandes vedettes ont apporté leur beauté et leurs élégants atours. On voit ici Joan Crawford accompagnée de l'écrivain Charles Martin, Betty Jaynes accompagnée de Douglas McPhail. (Photo M.-G.-M)
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