Le Film (mai 1941)

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Ci-inclus 5c pour échantillon du Traitement Myrriam Dubreuil avec brochure. AUTONET NP LEE ga DA D RESTE EAN ARS à EH Ville Tin TA OS NN RON note ‘ LR 2e ES UE Ils s'embrassèrent et se séparèrent, passant l'un après l'ature près du journaliste sans le voir. Fou de joie, celui-ci courut jusqu'à son hôtel, réveilla le patron pour se procurer une auto pour filer immédiatement à Avranches. IX Fe juge ne fut pas peu stupéfait de voir arriver Marc Surot chez lui au milieu de la nuit. Quand il lui eut raconté l'étrange conversation dont il venait d'être le témoin, le magistrat resta perplexe. — Nul doute que cette jeune personne ne soit innocente. — Alors, monsieur Rogelet, vous allez la relâcher ? | — Tout doux, tout doux, mon jeune ami, on ne lâche un inculpé que lorsque l'on peut en mettre un autre à sa place. Il faut d'abord que cet Emile avoue qu'il est coupable de l'agression, et pour cela il me faut l'arrêter ! ... Je vais alerter la brigade de Sartilly et envoyer immédiatement deux gendarmes au café de la Jeune Marine, et deux autres demain matin au départ du train pour Paris. Une fois arrêté, je suppose qu'il avouera, et d'ailleurs, on le confrontera avec M. Leclerc. Vous voyez, ajouta le magistrat en regardant Marc Surot, je fais tout ce que je peux pour libérer cette petite, qui a en. Vous, je crois, un vaillant défenseur ! Marc Surot rougit jusqu'aux oreilles sans pouvoir rien répondre, mais sa confusion trahit malgré lui ses. sentiments. La nuit de dimanche à lundi fut, pour Marc Surot, un véritable calvaire. Le lendemain, dès l'aube, il erra dans les rues de la ville au hasard, ne sachant: plus que faire... À onze heures, n'y tenant plus, il se dirigea chez le juge Rogelet et, après avoir sonné, anxieux, il attendit. — M. le juge est au palais de Justice, lui répondit la bonne qui vint lui ouVIE LV: Marc Surot y courut ; bousculant les gardes, il demanda à être introduit d'urgence. Indolents, ceux-ci le firent attendre dans le couloir, sur une des banquettes où, quelques jours auparavant, Francette elle-même avait attendu. Le juge, paraît-il, était absent... une confrontation ... Incapable de penser, les oreilles bourdonnantes, Marc Surot attendit. Il lui sembla qu'un siècle s'était écoulé quand le garde lui fit signe d'entrer dans le cabinet du magistrat. À la vue du journaliste, celui-ci se leva : — Eh bien, mon cher Surot, je pense que vous allez être heuerux! Votre Emile a été appréhendé sur le quai de la gare de Granville, au moment où il Le Firm allait prendre le train de sept heures ... Par bonheur il était porteur, non seulement d'une partie de la somme volée, mais de tous les titres et des bijoux pris dans le coffre-fort de M. Leclerc ! Il n’a du reste fait aucune difficulté pour avouer son agression ; confronté à l'instant avec ce dernier, la réaction a été salutaire pour ce pauvre M. Leclerc, à qui la vue de son agresseur a subitement rendu la raison... « Bandit! Voleur!» s'est-il écrié... Vous voyez, tout est pour le mieux, et j'attends Mlle Leclerc dont je viens de signer le nonlieu ! Fou de joie, Marc était incapable de prononcer une parole. — Voici Mile Leclerc, fit le juge narquois en désignant la jeune fille qui entrait toute émue dans son bureau... Mademoiselle, voici celui auquel vous devez votre liberté, fit-il en désignant Marc Surot. Il n'ajouta rien de plus. Les deux jeunes aens étaient dans les bras l'un de l'autre. Embrassant Francette, Marc demanda : — Comme récompense, chérie, voulez-vous être ma femme ? Pleurant des larmes de joie, Francette se tourna vers le juge : — Voyons, monsieur le président, quen pensez-vous ? Peut-on épouser une ancienne détenue? Ft moi aussi, puis-je épouser un reporter qui oublie d'envoyer à son journal la plus grand2 et la plus sensationnelle nouvelle : Le Mystère de Carolles découvert par un journaliste ! Marc Surot se frappa le front : — Chérie, vous êtes la plus prévoyante des collaboratrices ! Moi qui allais oublier le Journal du Soir et mon article sensationnel! Décidément l'amour me fait oublier ma carrière! Vite, je cours téléphoner... Venez, Francette. Et prenant la jeune fille par la main, il l'entraîna ... Au moment de franchir le seuil du cabinet du juge qui les regardait partir tout ému, il ajouta : — Cher monsieur Rogelet, à tout à l'heure, ma fiancée et moi viendrons vous demander de nous faire le grand honneur d'être notre témoin à notre mariage ! Puis, en riant, il ajouta : — Donnez-moi vite un conseil : Doisje poursuivre ma carrière de journaliste, ou bien devenir détective ? — Soyez un bon mari, surtout, répondit joyeusement M. Rogelet... mais, pendant que vous allez téléphoner à votre journal, laissez Mademoiselle avec moi, jai une question indiscrète à lui poser ... elle vous racontera tout à votre retour. — Oh! monsieur le juge, interrompit Francette, est-ce grave ? Car je ne vis plus depuis toutes ces émotions ! — Non, mon enfant... simplement un peu de curiosité professionnelle qui. me tient à cœur. Que votre journaliste