Le Film (août 1942)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Mais que va devenir cette enfant ? L’hiver, cette région sera presque déserte. Mercèdès ira-t-elle chercher un emploi similaire, on avait pour elle le respect, presque affectueux, qu'elle mérite... Autre part, elle ne sera qu'une misérable salariée ... Quelle situation lamentabic... Tous sont atterrés. Pauvre petite Mercèdès ! N'était-elle pas suffisamment à plaindre, faut-il qu'elle se trouve réduite à la misère d'ici peu ? — Ne pouvons-nous vraiment, rien faire pour elle ? demande François d'un ton décidé. Je crois que c'est notre devoir le plus certain. Mme Mathys regarde son fils, sa future belle-fille, son mari. Elle réfléchit, en femme avisée mais prudente : — Il nous est absolument impossible de prendre Mercèdès avec nous... remarque-t-elle. Pratiquement d'abord : où la logerions-nous ? Et puis, moralement : nous ne pouvons assurer un avenir à cette enfant, si intéressante qu'elle soit ... — Je pourrais, peut-être, demander à mes parents? À Paris, j'essaierai de trouver un emploi pouvant convenir à Mercèdès ? insinue Simone. Mme Mathys proteste, assez vivement : — Non, ma chérie, croyez-moi, ne troublez point la vie de vos parents, même pour une très bonne action. J'ai, je crois, beaucoup mieux à proposer à notre protégée. Ma sœur cherche vainement une gouvernante pour sa petite Lily. Mercèdès nous a dit qu'elle adorait les enfants. Ma nièce est délicieuse. Elle a neuf ans et un excellent petit cœur. Ma sœur, mon beau-frère accueilleront Mercèdès comme une jeune parente. Ainsi notre amie aura un emploi ‘ et, en quelque sorte, un nouveau foyer. Simone et M. Mathys applaudissent et félicitent la mère de François. Mais ce dernier reste muet, désapprobateur. — Tu ne complimentes pas ta mère ? reproche M. Mathys. C'est, cependant, une idée de génie qu'elle vient d'avoir. Mercèdès sera tout à fait bien, j'en suis SH. ; François regarde son père avec reproche : — Un poste de bonne d'enfants pour cette jeune fille fine et distinguée ?.. C'est tout de même assez dur... Quant à moi, je n'aurais pas le cœur de lui offrir cela... Ce sont des protestations de tous : — Tu es fou?... demande Mme Mathys, toute proche de la sévérité. — Mais, quel emploi avait-elle ici? remarque Simone abasourdie. (Celui d'une subalterne. Elle mangeait avec le personnel, les femmes de chambre et les maîtres d'hôtel... N'est-ce pas mieux d'être dans une famille ? — Le soleil te donne des idées de grandeur ... ironise M. Mathys. Tu as cru, peut-être, que nous avions gagné les trois millions au dernier tirage de la AOÛT 1942 PASSEZ DE BELLES VACANCES ... ...mais ne commettez pas l'imprudence habituelle des villégiateurs qui oublient de s'apporter de la matière à lire durant les jours pluvieux, les soirées sans compagnie ou les mo-: ments du « dolce farniente » qui sont si nombreux !... Mais, direz-vous, quelle matière à lire faut-il se procurer ? Certes pas des bouquins sérieux, interminables et incommodants à transporter et que, finalement, on ne lit pas! Non, ce qu'il vous faut, c'est un choix de lectures variées, artistement illustrées et ornées de couleurs, traitant de mille choses d'actualité et répondant aux goûts du moment, instructives, distrayantes à la fois et dont on peut se procurer et disposer facilement et économiquement ... Bref, ce qui, en matière de lecture, enjolivera Vos vacances — ce moment béni de l'année — cest LA REVUE POPULAIRE qui, depuis trente-cinq ans, n'a cessé de se faire des adeptes heureux et satisfaits. LES LEA PR ed Re UN BEAU ROMAN D'AMOUR, COMPLET DANS LA REVUE POPULAIRE D'AOUT L'AMOUR BALANCE Par CONCORDIA MERREL SLLRLRUERRERELERRBUULELELREESSE À À D EL À À À À À POIRIER, BESSETTE & CIE, LTEE. 975, rue de Bullion, Montréal, P.Q., Canada. Ci-inclus $1.50 pour 1 an ou $2.00 pour 2 ans (Etats-Unis : $1.75 pour 1 an ou $2.50 pour 2 ans) d'abonnement à LA REVUE POPULAIRE. ANrOSS6 En So rt aarude sans de ana ele ae OMR aan cum een Née ee ne ME ENS Een end La PL | Fr PERSON PRIS ee A AR A ot PTOVS a e AVIS IMPORTANT À nos Lecteurs et Dépositaires POUR des raisons très importantes nous tenons à rappeler à tous nos lecteurs et dépositaires que notre maison, la maison Poirier, Bessette & Cie, Limitée, ne possède et n‘édite que TROIS MAGAZINES, qui ont les suivants: ci LE SAMEDI LA REVUE POPULAIRE LE FILM Nous n'avons donc aucun lien d'aucune: sorte avec tout autre magazine, revue ou publication quelconque de la Province de Québec. 19