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LE FILM
Il regarde sa femme, la voit en larmes et s'écrie :
— Qu'est-ce que c'est?... Tu pleures ?... Tu fais de la neurasthénie, ma chérie ?... Mais c'est fini, tout cela... c'est bien fini, Catherine... Me voici de nouveau digne de toi...
Il tire de sa poche quelques feuillets de papier noirci :
— Je viens de chez André Vilaret. Catherine. Il est enthousiasmé de mon idée... Il me garantit un tirage de cinquante mille, tout de suite... Et une publicité ... C'est autre chose que Plantin, tu sais. Ah ! tu seras contente, chère obstinée, qui «aime qu'on réussisse ». «Femme... trois fois femme»... Je t'aime comme tu sais... Ce n'est pas un reproche. Au fond, tu as bien fait. Tu m'as aiguillonné. Et voilà le résultat : je suis sûr, ma chérie, sûr de moi, cette fois-ci... Mais, mais, qu'est-ce que tu as?... Catherine ?...
Il a saisi sa femme dans ses bras. Il la voit pâle jusqu'à la lividité, toute proche de l'évanouissement. Il se penche sur elle. Il l'embrasse ...
Alors, brusquement, avec un indicible sursaut d'horreur, elle s'arrache à l'étreinte qui la bouleverse, qui lui fait si mal : l'étreinte du seul homme aimée, l'étreinte de son mari, l'étreinte de l'homme qu'elle a moralement trahi... indignement trahi...
Elle a maintenant devant elle un Fabien ignoré : il la regarde avec angoisse, mais ce n'est pas parce qu'il la croit malade. Non, c'est parce qu'il pressent la vérité. Sa voix est rude et questionne äâprement :
— Catherine ?... Le geste que tu viens d'avoir est révélateur. Tu ne m'aimes plus?... Je te fais horreur. C'est cela? n'est-ce pas?... C'est cela?...
Et celle qui fut la hautaine Catherine, celle qui niait les orages du cœur et refusait toute concession aux sentiments et à la passion, s'agenouille devant Fabien justicier :
— J'ai voulu t'oublier... Je ne suis plus digne de toi... de notre amour...
Hélas ! elle s'est elle-même trahie, la malheureuse Catherine, et son déchirement est atroce.
Fabien a eu un geste instinctif, d'une violence ancestrale : il a levé la main sur la créature effondrée, gémissañte . ..
Blême de honte, il s'est dominé et c'est avec une sorte de dégoût qu'il jette :
— Relève-toi... Ne crains rien... Parle. Dis tout... tout... n'est-ce pas 2...
Que ce soit vite fini. Il lui semble qu'il ne pourra respirer qu'après . . . quand elle sera partie.
En paroles brèves, Catherine conte sa déception, la rencontre de Gilles, le triomphe d'hier, sa certitude de s'être cruellement méprise sur ses deux prétendants, son désir d'un nouveau mariage ...
Fabien a un ricanement douloureux :