We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
Le Film, Montréal, septembre 1946 11
JRE DE SINBAD
ureen O'Hara
légendaire. Surtout, n’allez pas croire que tout se termine sur cette conclusion philosophique, peu propre à satisfaire les petits ni même les grands.
L'émir découvre un trésor de bijoux cachés au fond d’un puits qui a été asséché. Il se prépare, aidé de ses hommes, à les transporter sur son propre navire, malgré l’avertissement d’un oiseau mystérieux qui déjà, à plusieurs reprises, avait joué le rôle d’augure. Une explosion venue du batsau de Sinbad fait sauter celui de l'émir. Celui-ci est englouti avec tout son équipage et les richesses dont ils étaient porteurs. Quant au traître Malik, il avait précédemment trouvé la mort après avoir bu du poison contenu dans une fiole. Seuls, nos deux jeunes gens, leur père et le fidèle Yusuf sortent sains et saufs de tant d'aventures et de catastrophes. Aucun effort d’imagination n’est requis pour deviner que l’on célèbrera sans tarder les noces de Sinbad et de la belle Shireen...
Ce n’est assurément pas la première fois que le cinéma tente d'exploiter la veine orientale. On n’a qu’à se rap
peler, par exemple, le premier grand tour de force que fut “Le Vol vr ce Bagdad” avec, précisément, Douglas Fairbanks père comme vedette. Du reste, les moins de quarante ans se rappelleront aussi que l’époque héroïque du “Silencieux” nous avait donné uns version nullement désagréagle de “Kismet” que le “parlant” jugeait bon de reprendre il n'y a pas si longtemps.
Chose certaine, c’est que “Sinbad The Sailor” ne sera pas en reste avec un passé aussi glorieux. Toutes les ressources des plus récentes innovations cinématographiques ont été mises en branle pour donner à ce grand film, le caractère de féerie, de somptuosité et de mystère que réclame le roman de George Worthing Yates.
“'Sinbad the Sailor'' est une histoire merveilleu:e nous rappelant les Contes d25 Mille et Une Nuits. L'aventure et l'arour y trouvent ample“ent leur compte dans une véritable féérie de décors et de cos umes aussi orientaux que possible. Une distribution de choix à la tête de laquelle on voit les noms de Douglas Fairbanks, Jr. et de Maureen O'Hara, sert ad:rirablement un scénario habilement adapté d'un très beau roman de George Worthing Yates. ‘'Sinbad the Sailor'", enfin, marque la rentrée décisive de Douglas Fairbanks, Jr. au cinéma depuis sa pariicipation au dernier grand et déplorable conflit de 1939-1945.