Le Film (sep 1946)

Le Film, Montréal, septembre 1946 personnelle a de commun avec une histoire de bagues. Le ton pris par Margland ne plaisait guère à Francou, et cependant il était embarrassé du fait de la situation du jeune homme vis-à-vis de l’industriel. Il dit : — Pour vous, comme pour moi, il n’y a aucun rapport en effet, mais vous n’avez pas que des amis, cher monsieur. Il convient de clouer le bec à ceux... — Je sais à qui vous faites allusion, inspecteur. Pour des raisons d'ordre sentimental, il est un certain fondé de pouvoir qui me verrait volontiers compromis dans quelque affaire malpropre. Il n’aura pas cette joie, mais je comprends ce qui vous chiffonne. On vous a conté par le menu des difficultés momentanées, qui ont pour origine l’accomplissement d’un devoir filial, et qui ne sont nullement la suite d’une vie désordonnée. Je n'aurais pas sans cela l’amitié de Mlle Bouveret. Mais la bonne langue en question a dit tout haut devant vous: Margland n'avait pas à minuit les moyens de régler le lendemain matin une traite de 50 billets. A midi, c'était chose faite. D’où vient l’argent ? Francou se contenta d’une inclination de tête. — L'argent vient d’une source qui n’a rieh à voir avec les bijoux disparus. — On prétend qu'entre 4 heures du matin et l’aube, vous seriez allé à Aix. — C'est possible. — Dites simplement le nom de votre ami prêteur et vous confondez votre... — Ennemi mortel, ce qui entache plutôt la valeur de l’accusation déguisée dont vous vous faites l'écho. — Oh! vous savez, la suspicion d’un policier ! — Eh ! bien, inspecteur, je ne dirai rien, car cela me regarde moi et si quelqu'un doit le savoir c’est Mile Bouveret, pas un autre. Francou regarda le romancier, puis se laissa aller à dire. — Vous auriez pu voir en moi un ami et non un inspecteur de police. Maurice Margland dédaigna cette invite discrète. Il prit congé du policier, qui demeura perplexe en le voyant s'éloigner. Francou s’abandonna de nouveau si profondément à ses réflexions qu’il perdit tout contact avec l'extérieur. Soudain, il s’avisa que le bateau ne marchait plus. Il appela un maître d’hôtel. ne ? — Mais non, sourit le serviteur, nous sommes à Duingt depuis un quart d’heure. L’inspecteur fut pris d’un bon rire, et monta sur le pont. — Voilà un type qui a une drôle d’allure, se dit le maître d’hôtel. Depuis le départ il est bien mystérieux, je ferai bien de le signaler à M. Bouveret, et choisissant un cigare dans la boîte sur la table, il le glissa dans sa poche et s’en alla le fumer ailleurs. Une surprise attendait les invités de Bouveret à Duingt, station blottie sous les escarpements du Taillefer. Ce qui en fait le cachet et l’attire, c’est le château situé dans un cadre touf —Qu'y a-t-il! Sommes-nous en pan 19 L'ART DE FAIRE UN SECRET DE SON AGE Ces deux femmes ont exactement le même âge . .. 32 ans ! Mais voyez quelle différence dans leur apparence ! Voyez comment votre peau peut vous faire paraître plus jeune ! e N'aimeriez-vous pas paraître plus jeune? Oui, n'est-ce pas? Faites alors comme font maintenant des milliers de Canadiennes : procurez-vous un pot du nouveau Cold Cream Noxzema et faitesen régulièrement usage. Le Cold Cream Noxzema est nouveau, différent; il ne nettoie pas seulement la peau en lui conservant la douceur et la souplesse de la jeunesse, il a de plus l’avantage de lui conférer cette impression de stimulant, de vivifiant tonique. Ainsi, votre âge demeure un secret. Essayez le Cold Cream Noxzema durant une période de 10 jours. et voyez s’il ne contribue pas à rendre votre peau plus fraîche, plus jeune! Dans toutes les pharmacies et magasins à rayons; 170,5: DOME NOXZEMA COLD CREAM COUPON D'ABONNEMENT AUX TROIS MAGAZINES LE SAMED' Hs 4 SR LA REVUE POPULAIRE LE FILM Ci-inclus veuillez trouver la somme de $5.00 (Canada seulement) pour un an d'abonnement aux TROIS magazines: LE SAMEDI, LA REVUE POPULAIRE et LE FILM. [1 Veuillez indiquer d'une croix s'il s'agit d'une renouvellement. Locale OR ne IVe ARR Ten Province POIRIER, BESSETTE & CIE, Ltée, 975-985, rue de Bullion, Montréal