Le Film (sep 1946)

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22 Le Film, Montréal, septembre 1946 / & ICI QUE L'AUTOMNE est venu apportant avec lui la fraîcheur et les jours plus courts. Le temps est fini des randonnées en auto à travers la campagne et des concerts en plein ‘air. C’est la saison par excellence des théâtres et celle du cinéma français promet d’être de première qualité, si l’on en juge par ses films de début. Comme nous l’avons déjà fait remarquer, les films à décors historiques sont très en demande. Celui qu’on nous présentera bientôt sera en même temps une occasion d'entendre de la musique de haute qualité et nous ne doutons pas de son succès auprès de notre public. La scène se place dans le décor romantique de 1830 et le héros n'est autre que le célèbre musicien, Hector Berlioz, d’où le titre du film: la Symphonique fantastique. Dès son arrivée à Paris, il s'associe au groupe Jeune France et ce sera pour nous une occasion de voir sur l'écran les écrivains et artistes célèbres de l’époque : Hugo, Mérimée, Alexandre Dumas, Delacroix, Sainte-Beuve, etc. Tous ces jeunes gens fréquentent les théâtres et admirent l’actrice Henriette Smithson (Lise Delamarre) dont Berlioz (Jean-Louis Barrault), est éperdûment épris, si bien qu’il néglige de remarquer le tendre sentiment que Marie Martin (Renée Saint-Cyr), une jeune cantatrice, lui a voué. Cette vie de Berlioz se déroule au milieu d'auditions de morceaux de son opéra, Benvenuto Cellini et de son Requiem qui est le couronnement suprême de son œuvre. Voici un nouveau Balzac mis à l’écran, d’après l’adaptation du regretté Jean Giraudoux, la Duchesse de Langeais. Le rôle de la coquette duchesse est tenu par la remarquable artiste, Edwige Feuillère. La duchesse s'amuse à éveiller chez le fameux général de Montriveau (Pierre-Richard Wilm), qui affiche son mépris du monde et des femmes, une passion dont elle ne soupçonne pas d’abord la violence. Les amoureux se voient chaque jour, et la duchesse éloigne et retient tour à tour son soupirant. Le retour inopportun du duc de Langeais, après trois ans d’absence, n’est pas pour faciliter les choses. Mais gardons-nous d’en TROIS FILMS F Par GaspardSt