Le Film (oct 1946)

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Le Film, Montréal, octobre 1946 d’une construction baroque. Yvonne erra quelques minutes sous les ombrages, puis reprit en sens inverse le chemin qu’elle venait de parcourir. Une fois sur la route, elle rentra de nouveau dans la forêt par un autre côté. Elle s’y engagea d’un pas sûr et rapide, ouvrit sans bruit la porte d’une case abandonnée, et la referma aussitôt derrière elle. Cependant, la Chinoise savait que sa ruse serait inutile. Elle savait exactement ce qu’elle allait faire. Quand elle fut arrivée à la route, elle jeta sur les alentours un coup d'œil sérieux. Rien! Mais elle voyait en elle-même une habitation dans une clairière, un toit de chaume... deux étages sur pilotis... Un regard perçant les murs, elle se disait: Qui donc va-t-elle retrouver là ? Avec plus de précautions encore qu’Yvonne, elle s’avança vers la case. Elle avait renoncé à marcher sur le tapis craquant, et rampait, en arrachant d’une main violente les lianes qui pendaient sur son front. A une courte distance de l'habitation, elle se redressa et se glissa dans les bambous, retenant son haleine, serrant les plis de son voile autour de sa poitrine. Elle pensa: Si Madame Ingénieur est déjà venue, elle est peut-être là pour longtemps, mais j'attendrai. Elle finira bien par sortir ! La case semblait déserte. Tati examina tous les détails, vit aux abords du logis de l'herbe foulée, des traces de pas. Mais la porte demeurait close. Fiévreuse, la Chinoise attendit. Enfin, des sons s’élevèrent dans l’intérieur de la case. Peut-être des sièges renversés, ou un objet brisé ? Puis la porte tourna sur ses gonds, et Yvonne parut sur le seuil. Elle avait un visage blanc et un regard anxieux ; pourtant, un doux sourire passa sur ses lèvres lorsque l’autre se montra. Eh bien! oui... Tati le savait d'avance. Un pressentiment le lui avait dit. FongTchoue l'avait inspirée. Madame Ingénieur avait un rendez-vous avec un homme. La Chinoise s’accroupit sous les feuilles, ne cherchant plus qu’à écouter. _— Au revoir, ma chère, chère Yvonne, disait un garçon maigre, mal vêtu. Tu es mon unique soutien, ma suprême espérance. Sans toi, je n'aurais ni désir, ni force. Je serais confondu dans la foule des malheureux. Il tenait la main de la jeune femme sur le point de s'éloigner. — Au revoir, mon pauvre Pierre! Je técrirai. Je reviendrai. Je penserai à toi, dit Yvonne. Tati, alors, se releva prestement. Elle n'avait plus qu’à regagner son village, en attendant une occasion de livrer le secret surpris. Fong-Tchoue lui enverrait cette occasion. Elle en était certaine. Cette étrangère possédait le cœur de celui qu’elle aimait en cachette, mais il lui restait la vengeance. C'était une joie aussi, un but à toucher, une tâche à accomplir. La Chinoise, frémissante, avançait à une allure rapide. Dans son amertume et sa fièvre, elle avait une expression de volonté qui montrait assez qu’elle n’hésiteräit pas. C'était peu d'aller trouver Alain Guelheunec et de lui dire: Votre femme va La fille d’un riche, élevée dans l'opulence et diplômée de la meilleure Université. Qui pourrait croire qu’une si belle personne put avoir le moindre souci? Une femme de corvée, qui a vécu dans l’indigence depuis son enfance, un sujet de pitié pour les passants. Et cependant il est un genre de souffrance qui affecte souvent l’une et l’autre de ces femmes. C'est que de nombreuses filles et femmes— riches ou pauvres—sont, de par leur zature physique, sujettes à des symptômes douloureux à ‘certains jours’ du mois. C’est une chose que vous ne devriez pas traiter à la légère Si le dérangement des fonctions mensuelles de la femme vous cause alors des crampes, migraines, maux de dos, s’il vous rend nerveuse, faible, fatiguée, agitée, irritable au QUELLE SOUFFRANCE L Grande Lame TLla lomme ONT-ELLES EN COMMUN? point qu’on cherche à s'éloigner de vous—e prenez pas la chose à la légère! Commenceztoutdesuitel’essai du Composé végétal Lydia E. Pinkham pour soulager ces symptômes. Le Composé Pinkham FAIT PLUS que soulager cette douleur mensuelle. Il soulage AUSSI les sensations de nervosité, d’agitation, de tension nerveuse qui en résultent. Toute femme sensée tiendra à faire l'essai de ce médicament! Que de milliers et de milliers de filles et de femmes le Composé végétal Pinkham n'a-t-il pas soulagées depuis plus de 70 ans! Le temps a démontré que c'est un des ‘ médicaments les plus efficaces du genre. Voyez s’il ne vous fera pas également de bien!