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LA PREPARATION D'UN FILM RE gr
A TRAVERS LES STU
Par GASPARD ST
E CINÉMA e:t un art exploité par l’industrie et le commerce. La logique voudrait
que l'origine artistique précède l’origine industrielle, et que le scénariste
commence par écrire son sujet pour l’apporter ensuite à un producteur. En
fait, il en va tout autrement: c’est le producteur qui, la plupart du temps, décide d'entreprendre une production, et se met en quête des éléments nécessaires. De ce nombre, le scénariste n’est pas toujours le premier choisi et il arrive que le producteur engage, avant lui, un réalisateur‘ou même une vedette.
L'une des conséquences de ce système est que l’on tourne plus souvent des adaptations de romans, que le producteur a lus ou qui lui ont été signalés, des pièces qu'il a entendues ou dont on lui a parlé, que des scénarios écrits tout exprès pour le cinéma. Cette méthode offre plus de garanties de succès et le producteur prend moins de risques si le livre a eu des milliers de lecteurs ou que la pièce a fait salle comble pendant toute une saison. Cela veut-il dire que le public ne souhaite pas du tout du neuf? Peut-être. Nous avons tous constaté que la nouvelle génération est partisan du moindre effort, d’où la vogue des machines, grandes et petites. On peut donc supposer qu’il en va de même au point de vue
Ci-contre, à gauche, de haut en bas. — A Joinville, l'équipe qui réalise "La Part de l'Ombre" dont le titre provisoire était "Trois Amours", s'apprête à tourner une des premières scènes du film. — Une séance de travail du film "Sylvie et le Fantôme". — Pendant une pose, de gauche à droite, l'opérateur, ROGER HUBERT : JEAN-LOUIS BARRAULT ; EDWIGE FEUILLERE et JEAN DELANNOY. — De gauche à droite (photo du bas), le metteur en scène, CLAUDE AUTANT-LARA et ODETTE JOYEUX, la vedette de “Sylvie et le Fantôme" surveillent l'opération d'un réglage d'éclairage. C'est ainsi qu'avec une étonnante progression, le cinéma français
reprend sa course dans le monde, et les Canadiens français en sont heureux.